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Repères pour le financement des films méditerranéens (2007). Guide pratique aux financements.

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- Plusieurs fonds européens sont ouverts aux projets cinématographiques méditerranéennes avec des budgets qui vont de 5000 à 1 million d'euros. Ils soutiennent les documentaires, les long-métrages, l'animation, la gestion des droits de distribution ou la participation d'un producteur national à un marché, comme le Hubert Bals Fund et le World Cinema Fund.

La liste qui suit comprend les fonds qui peuvent financer des projets en provenance de l’Algérie, l’Autorité palestinienne, l’Egypte, la Jordanie, Israël, le Liban, le Maroc, la Syrie, la Tunisie et la Turquie.

Fonds de soutien ouverts aux cinématographies méditerranéennes en Europe

Le fonds Jan Vrijman soutient des documentaires en provenance des pays en voie de développement. Ses contributions vont de 5 à 15 000 euros par projet ; en contrepartie, le fonds prend les droits de distribution des films pour le Benelux. Le fonds peut intervenir dans le développement, la production, la post-production, la distribution du film et éventuellement des évènements de promotion.

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Le fonds Hubert Bals. Créé en 1988 ce fonds est l’un des plus célèbres car il est aussi connecté au CineMart, le marché du festival de Rotterdam qui regroupe la majorité des producteurs indépendants européens en quête de projets internationaux. Le budget du fonds est de 1,2 millions d’euros par an. Ses soutiens vont de 10 à 30 000 euros pour le développement ou la post-production de longs métrages fiction ou documentaires venant des pays en voie de développement.

Le fonds du Festival de Göteborg. Créé en 1998, ce fonds travaille en collaboration avec celui de Rotterdam et est comme lui dédié au films venant des pays en voie de développement, avec un intérêt particulier ces dernières années pour le cinéma africain. Le montant maximum des soutiens s’élève à 40 000 euros par projet (en développement ou post-production), le fonds disposant d’un budget d’environ 700 000 euros pour 2005/2006. En contrepartie, le fonds obtient les droits de diffusion en Suède pour 7 ans et demande que la première scandinave de l’œuvre ait lieu à Göteborg.

Le World Cinema Fund. Lancé en 2004 par la Berlinale, ce fonds est doté de 500 000 euros par an. Il soutient les longs métrages de fiction et documentaires en provenance de l’Afrique, l’Amérique latine, l’Asie centrale et du Proche et Moyen Orient. Le budget du film doit se situer entre 200 000 et 1 million d’euros, le soutien du WCF va à la production pour un montant maximum de 100 000 euros (en moyenne, 40 000 euros). Pour avoir accès au financement, le projet après sélection devra trouver un producteur allemand, ce qui lui donnera plus aisément accès au marché allemand. La Berlinale organise donc depuis deux ans un marché de la co-production pour permettre ces rencontres.

Visions Sud Est. Ce fonds né en 2005 est doté d’environ 500 000 dollars par an est financé par l’Agence suisse de développement. Il est lié aux Festivals de Nyon et Fribourg en Suisse et s’adresse aux longs-métrages documentaires comme à la fiction. Huit à dix productions peuvent être soutenues par an, en provenance d’Asie, d’Afrique, d’Amérique latine et des pays européens non-membres de l’UE. En contrepartie du soutien, les producteurs doivent céder les droits de distribution en Suisse à la société Trigon Film.

Le Fonds Sud Cinema. Depuis sa création en 1984, le Fonds Sud Cinéma, mis en place par le Ministère de la culture (CNC) et le Ministère des affaires étrangères français a aidé plus de 350 projets. Le montant annuel du fonds s’élève à 2,2 M€. Trois types d’aide existent: aide à la production, aide à la finition, aide à la réécriture. L'aide accordée est une subvention d’un montant moyen de 100 000 € par film et ne peut excéder 152 000 €. Ce fonds concerne les projets de films de fiction, d'animation ou documentaire de création destinés à l'exploitation en salle en France et à l'étranger et venant des zones géographiques suivantes: Afrique, Caraïbes et Océan Indien, Amérique latine, Asie (sauf la Corée, le Japon, Singapour, Taïwan), Proche et Moyen-Orient (sauf Israël, l’Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis, Bahrein, Bruneï et le Quatar), Europe Centrale et Orientale (pays non-membres de l’UE) et Asie centrale (Arménie, Géorgie, Azerbaïdjan, Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Turkménistan).

Le Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud. Le Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud, créé en 1988, est placé sous la responsabilité conjointe de l’Organisation internationale de la Francophonie et du Conseil international des radios et des télévisions d’expression française (Cirtef). Basé sur un mécanisme d'appels à propositions bisannuel, il est géré par la Direction de la langue française et de la diversité culturelle et linguistique de l’OIF et doté d’environ 2 millions d’euros par an. Le fonds est prioritairement affecté à la production (montant maximum 110 000 euros pour un long métrage) et entend favoriser annuellement la mise en chantier de 120 heures de produits cinématographiques ou télévisuels originaux faisant appel aux capacités créatrices et techniques des pays francophones du Sud.

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