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FILMS France

Kiki, Love to Love : vive le sexe!

par 

- Le troisième film de réalisateur de Paco León est une comédie dramatique sur les différentes manières, toutes respectables, d’apprécier le sexe

Kiki, Love to Love : vive le sexe!
Belén Cuesta dans Kiki, Love to Love

Dans Kiki, Love to Love ( [+lire aussi :
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Kiki, el amor se hace) [+lire aussi :
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, Paco León ne prétend pas éduquer ni endoctriner : il se contente de revendiquer le sexe comme un élément de l’épanouissement personnel, un instrument plaisant de notre évolution, un ingrédient de l’amour et une manière formidable de se connaître soi-même. Après le succès de Carmina o revienta [+lire aussi :
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 (couvert de prix et distribué dans tous les formats) et de sa suite, Carmina y amén [+lire aussi :
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, également interprété par sa propre mère (Carmina Barrios) ainsi que par sa sœur (Maria León), le troisième long-métrage de Paco León prend une autre direction. Cette fois, ses parentes n’apparaissent pas dans le film : c’est lui-même qui joue, et son rôle est à sa mesure. Il ne s’agit pas, cependant, d’un projet aussi personnel que les précédents, mais d’une commande : adapter le film australien The Little Death, scénarisé, interprété et réalisé par Josh Lawson. Les droits du film ont en effet été achetés par la société de production Vértigo Films pour en transposer l’histoire à l’esprit, l’humour et la sensibilité, non seulement des publics espagnol et européen, mais aussi de l’acteur des comédies Tres bodas de más [+lire aussi :
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ou Embarazados [+lire aussi :
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Paco León a parfaitement réussi à s'approprier ce projet. Il a modifié quelques éléments du récit, appelé des amis comme Alexandra Jiménez, contacté Natalia de Molina (récemment couronnée d’un Goya pour Techo y comida [+lire aussi :
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) et travaillé sur la crédibilité des détails les plus délicats du scénario (avec son co-scénariste Fernando Pérez). Il a aussi pu compter sur le talent des comédiens Candela Peña, Luis Bermejo et Luis Callejo qui, avec Alex García, Ana Katz, Mari Paz Sayago et Belén Cuesta (dont le personnage est peut-être le meilleur du film, tout en confirmant son statut d’actrice à suivre), donnent vie à cinq histoires qui convergent dans la scène finale (qui se déroule pendant la fête madrilène de La Paloma, un événement pittoresque qui a lieu tous les étés). Chacun des personnages est confronté à un dilemme sexuel particulier; chacun a un fantasme un peu particulier qu’il cultive en secret.

L’une aime voir son homme pleurer; une autre adore sentir l’adrénaline qui accompagne le danger; un couple essaie des choses nouvelles, notamment d’aller dans un club échangiste bien achalandé. Paco León, qui a déjà montré qu’il aimait défier les limites, les encourage à jouir de la pluralité. Les cinq trames du film, qui dosent toutes habilement drame et humour (comme dans la vie même), sens du grotesque et cruauté, suivent des personnages qui ne se sont pas encore vraiment trouvés, mais qui se battent pour maintenir leur couple et commettent l’inavouable par affection, car l’amour se ressent autant qu’il se fait, et ce de mille manières – les préférences sexuelles existantes sont en effet innombrables, et celles qui sont présentées ici, avec tolérance et légèreté, n’en sont qu’un échantillon.

Du générique en forme de collage d’images d’animaux en train de batifoler à l’omniprésence dans toutes les scènes (et l’affiche du film) d’éléments végétaux, le tout sur des musiques tropicales et latines, tout le film évoque le sexe, et ce sans aucun complexe. Ici, rien de trouble : les images, inondées de lumière et éclatantes de couleurs, dégagent beaucoup de joie, sans doute pour inviter le spectateur à se sentir bien, à brûler tous ses placards, à fuir la frustration et à sortir du film avec l’envie de faire ce que vous pouvez imaginer…

Kiki, Love to Love a été produit par Vértigo Films avec la participation de Mediaset España et en collaboration avec l’ICAA. Les ventes internationales du film sont assurées par Wild Bunch

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(Traduit de l'espagnol)

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