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Iván Angelusz • Producteur

par 

- Issu de l'association des élèves d'une promotion de l'école de cinéma de Budapest, Katapult Film s'affiche comme un atelier et un lieu de rencontres pour les jeunes cinéastes hongrois

Issu de l’association des élèves d’une promotion de l’école de cinéma de Budapest, Katapult Film s’affiche comme un atelier-lieu de rencontres pour les jeunes cinéastes hongrois (György Pálfi, Ferenc Török, Dániel Erdélyi, Diana Groó...). Juriste de formation Iván Angelusz est devenu l’un de ses deux producteurs après une carrière dans la finance.

Cineuropa: Qu’est-ce que la promotion Simo et que représente-t-elle ?
Iván Angelusz: C’est d’abord une promotion de l’école de cinéma de Budapest, une génération qui cherche à réfléchir ensemble, à collaborer et peut-être à créer une sorte d’école. Durant ces dernières décennies, le milieu cinématographique ne brillait pas par la coopération et des amis de longue date se sont séparés, évidemment à cause de la diminution des possibilités financières mais aussi en raison de différences d’opinions grandissantes tant sur le plan professionnel que sur la perception du monde en général. Notre atelier ne veut pas devenir une école dans le sens où les oeuvres produites auraient une esthétique ou une philosophie commune, mais il souhaite chercher à mieux utiliser l’inspiration commune et l’émulation au sein d’un groupe très talentueux. Il faut bien sûr citer le nom de Sándor Simó, un excellent pédagogue du cinéma, dont ce fut la dernière promotion. Simó ne voulait pas enseigner à ses étudiants comment faire un bon film – lui-même disait souvent qu’il ne le savait pas non plus -, en revanche, il voulait leur apprendre à vivre avec la plus grande ouverture possible sur le monde et à réagir à ce qu’ils voient avec la plus grande sensibilité possible.

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Comment a été créé Katapult Film ?
Katapult Film a été fondé à la fin de l’année 2002, après la mort de Simó. Les membres de la promotion devenue orpheline avaient envie de rester ensemble et ne voulaient pas s’intégrer au système existant des studios. Cette promotion voulait "catapulter" son propre foyer et fonder une famille. Issus de la promotion Simó, les réalisateurs Diana Groó, Dániel Erdélyi, Csaba Fazekas, Gábor Fischer, Szabolcs Hajdu, Bence Miklauzic, György Pálfi et Ferenc Török, ainsi que les monteurs Réka Lemhényi, Béla Barsi ont donc fondé Katapult. Mon ami Péter Reich et moi-même nous sommes joints à eux en tant que producteurs connaissant un peu la finance, le droit et l’environnement du film. Après coup, cela nous a semblé une entreprise bien téméraire…

Selon vous, quelle est la place du cinéma hongrois au niveau international?
Je suis plein d’espoir concernant l’avenir du cinéma hongrois pour lequel j’ai bien sûr une faiblesse. Je pense que ce qui vient d’Europe centrale a un parfum et un arôme spécifique, ainsi qu’une expérience historique rendant exceptionnellement excitant et unique le mode de pensée né ici. Par ailleurs, le cinéma hongrois, tout comme les cinémas tchèque, russe et polonais, a déjà vécu des périodes exceptionnelles. Il s’agit seulement de retrouver d’une certaine façon l’esprit de ces époques...

Katapult Film a déjà produit quatre longs métrages. Quels sont vos objectifs à moyen et long terme?
Tant qu’il y a des scénarios que j’aime et qu’il est possible d’en faire des films dans une bonne atmosphère et avec des collaborations intéressantes, je continuerais. Mes objectifs? Succès, argent, glamour !!! Disons plutôt, un ou deux excellents films. Je pense que Les Paumes blanches a été l’un de nos films les plus réussis jusqu’à présent. Notre dernier long métrage est le troisième film de Ferenc Török, Overnight [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
, le premier film hongrois sur les traders. Nous essayons de comprendre une nouvelle classe: le monde des yuppies d’Europe Centrale.

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