email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

José Luís Carvalhosa • Co-Producteur

"Je ne suis pas un producteur à l'Américaine"

par 

- José Luís Carvalhosa est le coproducteur portugais de Sud Express à travers sa société de production, Fábrica de Imagens

Cineuropa : Quel est le profil de votre société de production, Fábrica de Imagens?
José Luís Carvalhosa: Fábrica de Imagens produit des films pour le cinéma et pour la télévision. Nous essayons toujours de sélectionner des programmes de divertissement de qualité. Nous avons été les producteurs de Disney pendant onze ans au Portugal – alors qu'en général Disney ne garde des producteurs que pendant trois ans dans chaque pays - et nous avons le projet pour la deuxième saison d'un programme autour de plusieurs sciences (la mathématique, la chimie, la physique...) accessible à tout le monde. La première saison a été un succès. En ce qui concerne le cinéma, depuis les années 90, on a beaucoup travaillé avec l'Italie, la France et l'Espagne. Nous étions par exemple, coproducteurs de Afirma Pereira de Roberto Faenza, l'un des derniers films de Marcello Mastroianni. Nous avons aussi produit des titres nationaux comme Le bassin de John Wayne de João César Monteiro et António, um rapaz de Lisboa de Jorge Silva Melo...

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Quand avez-vous eu l'opportunité de coproduire Sud Express [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Carmen Jimenez & Alina Sig…
interview : Chema de la Peña & Gabriel…
interview : José Luís Carvalhosa
fiche film
]
?

Je ne connaissais pas le travail d'Artimaña Producciones, mais Gabriel Velásquez nous a contacté en disant qu'il cherchait un coproducteur au Portugal pour un projet sur le Sud Express. Cela m'a intéressé parce que c'est un train mythique qui me rappelait beaucoup les années 60. Mais nous ne nous sommes pas engagés envers Chema ni Gabriel pendant un bon moment. On s'est finalement rencontré à Huelva, en Espagne et nous avons décidé de joindre nos efforts pour développer le projet. Je me suis mis à chercher des fonds au Portugal. Nous avons obtenu le soutien de l'ICAM et signé un accord avec la RTP pour la diffusion du film.

En tant que coproducteur, comment s'est passé votre travail avec les deux réalisateurs?
A la base, je suis directeur de la photographie. C'est peut-être pour cela que je ne partage pas la vision froide d'un producteur classique. Je ne suis pas un producteur à l'Américaine. J'ai participé au tournage mais je les ai laissé faire leur travail à eux et ils l'ont très bien fait. Je crois qu'ils sont le meilleur duo de réalisateurs avec qui j'ai eu l'occasion de travailler qu'il s'agisse de la préparation du film, ou du travail sur le plateau. Ils avaient une capacité et une tranquillité incroyables pour résoudre les problèmes qui arrivent toujours dans les tournages. Je crois que les acteurs n'ont jamais ressenti un déséquilibre du fait qu'ils étaient dirigés par plus d'une personne, et cela se voit dans les interprétations, qui sont authentiques et équilibrées, même si les acteurs sont majoritairement non professionnels.

Pourquoi avez-vous choisi Tino Guimarães et Lídia Pinville pour les rôles des anciens amoureux qui se retrouvent 28 ans après? Le personnage de Lucia est une émigrée portugaise en France mais elle a un accent brésilien...
Tino Guimarães travaille avec moi à la Fábrica de Imagens. Il a fait un très bon travail. Lidia Pinville est une française, passionnée par la culture lusitane, mais elle a appris le portugais avec des brésiliens, d'où son accent. Le casting pour ce personnage a été très compliqué. Non seulement c'est la personne la plus solitaire du film – il suffit de regarder son mari pour comprendre pourquoi – mais, en plus, Lucia devait être bilingue français–portugais, et cela a été un problème. Il y avait d'autres actrices pour qui la langue n'était un problème, mais qui n'étaient pas prêtes à se déshabiller pour la scène d'amour...

Quels sont les projets de Fábrica de Imagens pour l'instant?
Il y a deux courts métrages qui attendent un financement de l'ICAM et un long métrage basé sur un fait réel pratiquement écrit dont nous sommes en train de préparer le montage financier.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Lire aussi

Privacy Policy