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Carlos Leal • Acteur

Un premier rôle pour une révélation

par 

- Chanteur de hip-hop devenu comédien, Carlos Leal vient de rafler le Prix du cinéma suisse – et un ticket aux Shooting Stars de Berlin – pour sa prestation dans Snow White de Samir

Cineuropa : Dans Snow White, vous interprétez le rôle principal de Paco. Est-ce votre premier grand rôle ?
Carlos Leal : Non, j’ai déjà eu un premier rôle dans un film français, Trinivel (2003) d'Hubert Woroniecky, qui n’est pas encore sorti. J’ai aussi tenu un second rôle important dans Love Express (2003), un long métrage suisse réalisé par Elena Hazanov. J’ai également travaillé pour la télévision et joué dans des courts métrages où j'ai beaucoup appris. Mais Snow White est la plus grande aventure cinématographique que j'aie vécue pour l’instant. Nous avons tourné dans des plusieurs villes, dans beaucoup de décors différents, mais aussi au fil des saisons... C’était très intense!

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De quand date votre première rencontre avec le réalisateur suisso-irakien Samir ?
Il y a une dizaine d’années, pour Babylon 2, un documentaire-fiction. On s’était pas mal pris la tête parce qu’il voulait montrer des choses de moi que je n’avais pas envie de dévoiler. C'est quelqu’un d’extrêmement intelligent... Il est connu depuis longtemps dans le cinéma suisse, mais avec Snow White, il a eu le courage de faire quelque chose de différent, que personne n’attendait: il entraîne le spectateur du conte de fées à la descente aux enfers… Au Festival de Locarno, où le film a été présenté, cette audace n’a pas plu à tout le monde et certaines critiques, émanant notamment de professionnels, m’ont paru excessives, voire cruelles.

Le propos de Snow White, sur la drogue vous semble-t-il excessif ou adéquat ?
Les jeunes, les ados surtout, ça leur fout une belle claque. Quand Samir parle de la coke, il n’occulte pas sa dimension glamour et attractive.

Votre rôle principal dans le film de Samir a été récompensée par un Prix du cinéma suisse et vous a aussi valu d’être désigné Shooting Star suisse 2006...
Je suis bien sûr très honoré et ému de recevoir le Prix du cinéma suisse, mais la notion de "meilleur acteur" me dérange un peu, car des "meilleurs acteurs", il y en a pas mal en Suisse. Des "meilleures actrices" aussi ! C'est pourquoi je leur ai dédié ce prix. J’étais surpris de recevoir cette distinction et j'ai eu un peu de peine à l’assumer – ça va mieux maintenant ! – mais quand on m’a annoncé que j'avais été choisi pour représenter la Suisse à Berlin, j'ai tout de suite été partant. Ça m’allait bien... Je suis très fier d’aller aux Shooting Stars : le Festival de Berlin est une manifestation internationale à dimension très européenne et je me sens totalement Européen. Mes parents sont espagnols – je parle cette langue – j’ai grandi en Suisse et je travaille aujourd’hui à Paris. Je n'y resterai pas forcément toute ma vie : le monde est grand ! Après, il y a New York, Los Angeles ou Madrid... Le cinéma espagnol, sud-américain et mexicain m’intéressent beaucoup.

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