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Dan Wechsler • Bord Cadre films

Producers on the Move 2011 - Suisse

par 

- Dan Wechsler fonde Bord Cadre films en 2004 avec le réalisateur Laurent Nègre. Récemment il a coproduit Aurora de Cristi Puiu et Los Pasos dobles de Isaki Lacuesta

Diplômé en management de l’audiovisuel et en production cinématographique, Dan Wechsler fonde Bord Cadre films en 2004 avec le réalisateur Laurent Nègre. Après le premier long métrage remarqué de ce dernier, Fragile, Dan Wechsler coproduit Aurora [+lire aussi :
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de Cristi Puiu, qui décrochera plusieurs prix dans des festivals internationaux, et Los Pasos dobles [+lire aussi :
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de Isaki Lacuesta. Cette année, il a également mis en boîte le second long métrage de son complice Laurent Nègre, Opération Casablanca, qui vient de sortir dans les salles suisses. Cineuropa a rencontré Dan Wechsler à Paris.

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Cineuropa : Comment êtes-vous devenu producteur?
Dan Wechsler : J’avais envie de créer une activité dans un domaine qui me fascine depuis toujours, le cinéma. Mais j’avais également besoin que cette activité ait un aspect entrepreneurial. En rentrant dans la pratique concrète de ce métier, j’ai réalisé à quel point il est complexe et varié. Plus qu’un choix de carrière, c’est un choix de vie.

Qu’est-ce que ça signifie, concrètement, que de produire des films pour un marché aussi réduit que la Suisse?
Notre volonté, à Bord Cadre films, c’est de travailler sur des projets qui ont une chance d’être exportés, de voyager, d’être vus à l’international. Or, il faut être lucide, la Suisse n’est pas un endroit propice pour faire naître ce genre de films. Non seulement le territoire ne compte que 8 millions d’habitants, mais il est en plus fragmenté en trois régions linguistiques. Si l’on prend uniquement la population francophone, cela ne fait que de deux millions de personnes. Il est impossible de faire du profit sur un bassin aussi petit, sinon avec des films à très, très faible coût. Dès lors, nous devons fatalement penser nos projets à une plus grande échelle. Donc tabler sur de la coproduction.

Ce qui veut dire susciter l’intérêt de partenaires européens. Comment faire?
A travers des contenus singuliers, originaux. Il faut explorer nos spécificités et les mettre en valeur. Nous avons une littérature forte, des scripts originaux intéressants. Mais nous devons aussi parvenir à inscrire ces contenus dans une perspective internationale.

Vous avez coproduit le film Aurora, de Cristi Puiu. Pourquoi ce choix?
J’avais un intérêt particulier pour le cinéma de Cristi Puiu. Puis, suite à quelques hasards de la vie, nous avons pu nous rencontrer. Il faut dire que Cristi a étudié le cinéma à Genève, où je vis et travaille, et que j’ai pour ma part des liens familiaux avec la Roumanie. Je suis d’ailleurs très heureux d’avoir pu faire intervenir le savoir faire suisse dans cette production. Nous avons réellement contribué à la qualité technique du film.

Qu’avez-vous retiré du programme Producers on the Move?
J’ai de la difficulté à mesurer l’impact exact du programme sur mes projets, dans la mesure où ce dernier s’adresse à des producteurs qui ont déjà un certain volume de production derrière eux, et donc une certaine assise. Cela dit, l’idée de nous mettre ensemble, de favoriser des rencontres, est excellente. Elle permet aussi à des professionnels plus capés de découvrir la nouvelle génération de producteurs.

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