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Claudia Llosa | • Réalisatrice

“Chaque production emporte des contraintes avec lesquelles il faut composer”

par 

- Après avoir remporté l'Ours d'or pour Fausta, la réalisatrice péruvienne a concouru au Festival de Berlin avec un projet plus international: L'Attrape-rêves

Claudia Llosa | • Réalisatrice

La carrière cinématographique de la Péruvienne Claudia Llosa est encore courte, mais la réalisatrice est déjà une habituée du Festival de Berlin. Après y avoir remporté l’Ours d’or en 2009 avec Fausta [+lire aussi :
critique
bande-annonce
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et le Teddy Award en 2012 avec le court métrage Loxoro, elle a été invitée pour la troisième fois cette année avec Aloft [+lire aussi :
bande-annonce
interview : Claudia Llosa |
fiche film
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, en compétition. Le film raconte le parcours vers les retrouvailles entre une mère et l’enfant qu’elle a abandonné vingt ans auparavant. C'est aussi un récit sur les forces et les faiblesses de ses personnages qui a pour toile de fond les somptueux paysages du cercle polaire arctique. C'est le premier film que Llosa tourne en anglais. Il a été coproduit par l’Espagne (Wanda Visión, Arcadia Motion Pictures et Manitoba Films), la France (Noodles Production) et le Canada (BuffaloGalPictures).

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Cineuropa : Il semble évident que le lieu où allait se dérouler l’histoire était extrêmement important pour l'atmosphère du film.
Claudia Llosa : Effectivement. Je recherchais un cadre à la fois hostile et beau. Les personnages du film sont nos contemporains, mais ils sont éloignés de la ville et des progrès technologiques. Ils habitent un endroit qui peut se briser à tout moment, tout comme leurs vies. Tout en cherchant un environnement naturel puissant qui renvoie à la fragilité des personnages, je souhaitais aussi qu'il soit épuré, pas trop distrayant.

Les deux protagonistes, Jennifer Connelly et Cillian Murphy, ont une beauté peu commune, tout comme les paysages du film.
Jennifer a cette beauté suggestive, à la fois puissante et fragile, dont j’avais besoin pour le film. Cilian est aussi doté de cette beauté désarmante et parfois intimidante. Ce que les deux acteurs ont apporté au film d’un point de vue humain a dépassé mes attentes.

Il s’agit de votre premier tournage en anglais. Le fait de tourner dans une langue étrangère a-t-il influé sur votre travail ?
Cela a créé une dynamique intéressante : j’ai découvert une façon de communiquer différente de celle que j’avais employée jusqu’alors avec mes acteurs. Tourner dans une autre langue m'a aussi rappelé que chaque production, qu’elle soit importante ou plus modeste, emporte des contraintes. L’objectif est de composer avec ces contraintes et d’en tirer le meilleur parti.

La Berlinale est devenue votre grande plateforme. En quoi ce festival est-il différent des autres ?
Malgré le climat, c’est un festival vraiment chaleureux. Il se démarque des autres par son offre très ouverte, sa myriade de sections parallèles et son approche toujours originale. Le Festival de Berlin a aussi un angle éducatif et formateur qu’on ne trouve pas ailleurs. Il accorde plus d’attention à l’aspect humain des films qui sont présentés, ainsi qu’aux réalisateurs et aux équipes artistiques des films.

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(Traduit de l'espagnol)

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