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Selen

La deuxième vie de la reine du porno

par 

- Elle venait à Cannes pour les prix du cinéma hard. Aujourd’hui après son début dans un film «sérieux» l’actrice italienne regarde heureuse la Croisette par la fenêtre d’en face

C’est sa grande occasion, la porte principale pour entrer dans le cinéma ‘sérieux’. Ce cinéma qu’elle regardait de loin quand elle était la reine du porno italien et participait au Hot d’Or, une sorte de Palme d’Or du Hard, ici à Cannes.
Il s’agit de Selen, icône italienne de l’érotisme, en réalité une fille fragile et très douce, presque timide. Elle a abandonné le monde du porno il y a cinq ans, mais personne ne s’en était aperçu: parce que il y avait toujours de nouveaux films qui sortaient en salle, qu’elle n’avait jamais tourné fait du montage des chutes de vieux films. Mais maintenant tout le monde saura de sa nouvelle vie.
Parce qu'elle interprète B.B. e il Cormorano de Edoardo Gabbriellini, le film de clôture de la Semaine de la Critique. Elle est déjà arrivée sur la Croisette, trois jours avant la projection, heureuse comme une enfant.

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Son histoire n’est pas une histoire banale. En Italie Selen a hérité la place de Moana Pozzi et, comme cette dernière, elle est issue d’une famille de la haute bourgeoisie: fille d’un très riche industriel elle décide d’entrer dans le monde du Porno en révolte contre sa famille, contre une vie qui lui semblait trop définie.

Avant de réaliser son premier film érotique elle part au Népal et en Inde ou elle vit dans des communes en devenant artiste de rue. Et puis les films porno, pas nombreux, en considérant le milieu, où on arrive à tourner même 20 film par an. Et maintenant le premier film important de sa renaissance. «Edoardo Gabbriellini m’a proposé ce rôle, un vrai: je suis la maîtresse du boss, mais je ne cherche pas l’argent, je suis plutôt en quête du vrai amour. Une femme sentimentale. Exactement comme je le suis dans la vie. J’entre dans ce résidence-hôtel et tous les équilibres entre les personnages changent. Au début sur le plateau j’étais terrorisée. Et puis j’ai commencé à prendre confiance et tout est devenu très beau. Je suis à Cannes et je n’aurais jamais imaginé de pouvoir y arriver. Quand je venais pour les Hot d’Or je me demandais toujours comment c'était dans le monde de ce côté, le monde du vrai cinéma. C’est le monde de la fenêtre d’en face, celui vers lequel je regardais avec envie. Je ne sais pas si ce sera pour un jour ou pour toujours. Mais maintenant je suis ici et je suis heureuse».

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