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Carlos Leal • Acteur

Shooting Star 2006 - Suisse

par 

Après avoir collectionné les disques d’or, Carlos Leal commence à se faire un nom dans le cinéma. Il vient de rafler le Prix du cinéma suisse pour son interprétation dans Snow White [+lire aussi :
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fiche film
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, de Samir, et va représenter la Suisse aux Shooting Stars de Berlin. Entretien.

Cineuropa: Votre passage de la scène hip-hop à celle du cinéma et du théâtre, vers l'âge de 30 ans, peut-il être perçu comme un choix de vie «adulte»?
Carlos Leal: Je pense que oui. Arrivé à une certaine maturité, j'ai eu envie de changer un peu de vie. Grâce à la notoriété de Sens Unik, j'ai participé à des pièces de théâtre et j'ai découvert un monde qui m'a beaucoup plu. J'ai ensuite joué dans un premier court métrage, puis un deuxième, et j'ai décidé de m'installer à Paris. Mais c'est vraiment par passion pour la comédie que j'ai fait le sacrifice de quitter la Suisse, mes potes et de tout recommencer à zéro dans un autre pays… Ce truc m'a attrapé en plein vol au point d'arrêter la musique et de me consacrer entièrement à ce nouveau métier.

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Pourquoi avez-vous décidé de vous installer en France?
Mes parents sont espagnols, je parle cette langue et je me considère comme Européen, mais quand on grandit à Lausanne, dans la culture française de la Suisse romande, la ville qui brille pour tout comédien, c'est évidemment Paris. Je n'y resterai pas forcément toute ma vie: le monde est grand! Après, il y a New York, Los Angeles ou Madrid… Le cinéma espagnol, sud-américain et mexicain m'intéressent beaucoup.

Vous avez suivi les cours de l'Actor's Studio de Paris. Cette formation a-t-elle été déterminante?
Moins que tout ce que j'ai appris en jouant dans des courts métrages! A l'Actor's Studio, on apprend à être son personnage et à jouer sa scène, mais pas à faire évoluer ce personnage dans l'environnement du tournage où il faut connaître sa position, celle de la caméra, son mouvement…Le cinéma, c'est vraiment une affaire d'équipe!

Vous allez représenter la Suisse à la cérémonie des Shooting Stars de Berlin. Qu’en attendez-vous?
Je suis très fier d'aller aux Shooting Stars de Berlin: c'est un festival international à dimension très européenne. Je vais essayer d'y trouver un agent espagnol, un agent italien et un agent anglais.

Dans «Snow White» de Samir, vous interprétez le rôle principal de Paco. Est-ce votre premier grand rôle?
Non, j'ai déjà eu un premier rôle dans un film français, Trinivel d'Hubert Woroniecky, qui n’est pas encore sorti. J'ai aussi tenu un second rôle important dans Love Express, un long métrage suisse d'Elena Hazanov. Mais Snow White est la plus grande aventure cinématographique que j'aie vécue pour l'instant.

De quand date votre première rencontre avec le réalisateur suisso-irakien Samir?
Il y a une dizaine d'années, pour Babylon 2, un documentaire-fiction. C'est quelqu'un d'extrêmement intelligent… Il est connu depuis longtemps dans le cinéma suisse, mais avec Snow White, il a eu le courage de faire quelque chose de différent, que personne n'attendait: il entraîne le spectateur du conte de fées à la descente aux enfers…

Vous êtes né en 1969, précisément à l'époque où les films d'Alain Tanner et de Claude Goretta ont valu au cinéma suisse une renommée internationale. Avez-vous vu ces films?
Je ne connais pas encore le grand cinéma suisse de cette époque. J'ai longtemps baigné dans une autre culture, celle de la musique…

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