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Samuli Vauramo

Shooting Star 2009 - Finlande

par 

Depuis sa formation à l'Académie de théâtre, l'acteur finnois Samuli Vauramo (28 ans) alterne entre télévision, cinéma et théâtre. Il a fait ses début sur le grand écran dans L'homme sans passé [+lire aussi :
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d'Aki Kaurismäki. Trois ans après, il a obtenu son premier rôle principal dans Beauty & the Bastard [+lire aussi :
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, premier long métrage de Dome Karukoski qui lui a valu une nomination aux Jussis en 2005. En 2007, Aku Louhimies lui a donné le premier rôle dans le drame historique Tears of April. Depuis, il a participé à deux films en anglais, Stone’s War de Marko Mäklilaakso et Bunraku de Guy Moshe.

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Cineuropa : Quand avez-vous décidé d'exercer le métier d'acteur ?
Samuli Vauramo : J'ai décidé d'en faire ma carrière à 17 ans. À l'époque, je prenais des leçons de théâtre au lycée et cela faisait un an que je jouais dans la troupe de mon école. Je ne savais pas ce qu'il fallait faire pour devenir acteur, mais j'ai décidé que tel serait mon destin.

Vous n'avez fait qu'une poignée de films, mais vous les avez fait avec les réalisateurs finlandais les plus connus. Comment l'occasion s'est-elle présentée et quelles sont les différences entre leur manière de travailler avec les acteurs ?
J'ai été accepté à l'Académie de théâtre à l'âge de 19 ans. Le lendemain, un ami m'a appelé pour me demander si cela m'intéresserait d'être figurant dans L'homme sans passé d'Aki Kaurismäki. J'ai ensuite passé quatre ans à l'Académie, interrompus par mon service militaire.

Quelques mois avant la fin de mes études, on m'a appelé pour une audition. Il s'agissait du premier rôle dans la comédie romantique Beauty and the Bastard de Dome Karukoski. J'ai eu le rôle et le tournage s'est achevé quelques jours avant l'obtention de mon diplôme. Ensuite, j'ai été nominé pour le Jussi du meilleur acteur. Cela a été formidable d'être reconnu à ce niveau pour mon premier rôle.

Ce que ces deux réalisateurs ont en commun, c'est une perspective très forte et l'art de l'expliquer très clairement aux acteurs. Bien sûr, leurs méthodes sont différentes, mais ces deux films étaient très différents et requéraient des méthodes de réalisation et d'interprétation différentes. Avec Dome, c'était mon premier rôle principal dans un long métrage alors il m'a suivi de près. Il s'est assuré que je me sentais bien et m'a beaucoup appris sur tous les aspects du métier. Avec Aku Louhimies, les choses se sont passées autrement parce que j'avais acquis de l'expérience : nous avons donc décidé d'approfondir davantage les personnages. Je n'avais plus autant besoin qu'on me "surveille de près".

Qu'est-ce qui vous plait avant tout dans un rôle : le réalisateur, le scénario, les autres acteurs qui vont vous donner la réplique, le salaire, l'ensemble ?
Avant tout l'histoire. C'est le plus important pour moi. Peu m'importe que le film soit tourné à L.A. ou Kuala Lumpur. Naturellement, c'est plaisant d'être payé pour faire ce qu'on aime, mais c'est vraiment l'histoire qui compte le plus pour moi. Je dis ça maintenant, mais reposez-moi la question quand j'aurai trois enfants et un prêt à rembourser...

Quels sont vos projets actuels pour le cinéma, le théâtre ou la télévision ?
Je joue dans une série de douze épisodes qui passe en ce moment à la télévision et j'ai deux titres internationaux, deux films d'action, qui vont sortir cette année : Stone's War, dont l'action se passe pendant les derniers jours de la Deuxième Guerre mondiale et comprend des zombies (évidemment !), et Bunraku, ma première production entièrement nord-américaine. Je n'y ai pas un très gros rôle mais bon, il faut bien commencer quelquepart. Dans les deux films, j'ai fait mes cascades moi-même. Je me suis fait mal, mais le résultat est bon !

Que pensez-vous de votre sélection pour les Shooting Stars 2009 et qu'attendez-vous de l'événement ?
J'en suis honoré, d'autant plus que la sélection dépend à présent d'un jury. J'espère y trouver des occasions de participer à plus de projets internationaux pour continuer à faire ce qui est ma passion : raconter des histoires.

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