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INDUSTRIE Italie / Espagne

Une rencontre entre l'ICAA espagnol et le ministère de la Culture italien pour reconquérir le marché

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Il faut reproduire sur le plan du cinéma les liens étroits qui existent déjà entre l'Italie et l'Espagne dans les domaines culturel et économique en appliquant les accords déjà existants de manière à reprendre des parts de marché au cinéma nord-américain : c'est la conclusion à laquelle a abouti la rencontre sur les politiques cinématographiques des deux pays qui s'est tenue hier à l'Institut Cervantes de Roma et au cours de laquelle sont intervenus Nicola Borrelli, nouveau directeur général du département cinéma ministère de la Culture italien (dont c'est la première apparition publique), Ignasi Guardans, directeur depuis le mois d'avril de l'ICAA (Institut de cinématographie et des arts audiovisuels) espagnol ; Riccardo Tozzi, président des producteurs transalpins réunis au sein de l'Anica; Pedro Pérez, président de la Fédération des associations de producteurs audiovisuels espagnols, Andrea Occhipinti de la société italienne Lucky Red et Gerardo Herrero de la maison ibérique Tornasol Films.

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"Je ne crois pas aux coproductions qui reposent sur un simple échange d'acteurs. Il faut encourager les producteurs des deux pays à se connaître davantage. C'est à eux de découvrir quels sont nos intérêts communs", a affirmé Ignasi Guardans, qui souhaite mettre en pratique l'Accord de coproduction signé par l'Italie et l'Espagne en 1997 et élargir son champ pour y inclure le Portugal et la France, sur la base de structures de coopération qui créent une idée du cinéma méditerranéen. "En Espagne, nous avons déjà une loi qui soutient la distribution de cinéma européen sur notre territoire, sans réciprocité".

Si Nicola Borrelli souhaite partir des bases existantes (en 2009, les deux pays ont réalisé dix coproductions ensemble – télécharger les chiffres au format PDF) pour affronter des problèmes communs, Riccardo Tozzi est en faveur d'efforts concentrés sur la distribution et la promotion dans certains territoires. Andrea Occhipinti, qui a coproduit et distribué beaucoup de films espagnols (de The Others au récent The Orphanage [+lire aussi :
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), désire un accord de réciprocité qui prévoie un soutien de l'Etat couvrant 40% des frais des lancements soutenus.

Pedro Pérez s'est attardé sur le rapport du cinéma avec les télévisions privées ("nous souhaiterions qu'elles se remettent à investir dans le cinéma espagnol") et sur les polémiques actuelles entre les professionnels du cinéma et le monde politique. "Le cinéma nord-américain a une part de marché énorme qui dépasse les 71%, tandis que le cinéma espagnol reste à 16%. En 2008, les films espagnols ont mieux marché à l'étranger que chez nous. Notre cinéma va bien, mais il faut reconquérir des parts de marché". Gerardo Herrero, dont la société, Tornasol, a coproduit (à 54%) le candidat aux Oscars El secreto de sus ojos [+lire aussi :
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Interview Juan José Campanella [IT]
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de l'Argentin Juan José Campanella, affirme que "le cinéma, c'est aussi du marketing : le public doit avoir connaissance des films que nous faisons. Il ne s'agit pas d'utiliser les mêmes armes qu'Avatar, mais de former un axe avec le Portugal et la France".

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(Traduit de l'italien)

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