La Petite Prairie aux Bouleaux
- La veuve de Joris Ivens signe un film autobiographique: à travers le regard d'Aimée elle revit son expérience dramatique d'internement
Trente ans de travail auprès de son mari l’ont marquée profondément. Veuve du grand documentariste belge Joris Ivens, Marceline Loridan-Ivens pour son début dans le long-métrage de fiction choisit d’ouvrir la douloureuse blessure de sa jeunesse. Dans La Petite Prairie aux Bouleaux présenté en évènement spécial, la réalisatrice affronte son expérience tragique dans les camps de concentration : une trace indélebile de son passé de femme et d’être humain, autobiographiquement vivant, duquel il est impossible de prendre la juste distance.
Malgré son expérience documentariste, évidente dans les longs travelling sur les paysages gelés de la Pologne d’Auschwitz, le besoin d’exorciser sa douleur émerge continuellement témoigné par la splendide Anouk Aimée.
«La purification n’existe pas dans ces cas là. J’ai essayé de rester loin du mélodrame en évitant les exagérations mais la douleur revient toujours tu ne peux pas ne pas te confronter avec le souvenir » souligne la réalisatrice «Mon film parle du besoin d’oublier pour aller de l’avant ».
Marceline Loridan-Ivers, productrice et distributrice avec Capi-Film en plus que d’être la fondatrice de la Joris Ivens Foundation, a été aidée dans son travail d’écriture par l’un des noms les plus importants du cinéma français, Jeanne Moreau.
La petite prairie aux bouleaux a été réalisé grâce à la collaboration entre France, Allemagne et Pologne produit par Mascaret Film, par Cine Valse, Capi Films et Filmproduktion München. En Europe les ventes internationales seront gérées par StudioCanal.
(Traduit de l'italien)
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