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INSTITUTIONS France

Intérim à Unifrance

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- Après la disparition de Daniel Toscan du Plantier la présidence sera assurée par une direction collégiale

Pas de nomination pour l’instant à la tête d’Unifrance, l’organisme chargé de la promotion du film français dans le monde, après le décès mardi 11 février de son président Daniel Toscan du Plantier.
Réuni lundi 17, le comité directeur d’Unifrance a ouvert une période d’intérim et chargé le bureau de l’association de piloter l’activité. Une direction collégiale qui comprend les vice-présidents Romain Goupil et Jacques Le Glou, la trésorière Marie Masmonteil et la secrétaire Pierre-Marie Jouany. Cette équipe travaillera en collaboration avec la déléguée générale Véronique Bouffard, le temps de trouver un successeur digne de ce nom à Daniel Toscan du Plantier auquel le comité directeur a rendu hommage par la voix de l’une de ses membres, Jeanne Moreau.
Composé désormais de 39 membres parmi lesquels les réalisateurs Patrice Leconte, Régis Wargnier et Claude Berri, les producteurs Charles Gassot et Alain Terzian, le président de Gaumont, Nicolas Seydoux, et celui de la Chambre Syndicale des producteurs et exportateurs de films, Antoine de Clermont Tonnerre, le comité directeur d’Unifrance n’a pas précisé combien de temps durerait cette période d’intérim.

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L’hommage de Jeanne Moreau :
«Daniel Toscan du Plantier a choisi Unifrance en 1988. Dès cette époque, il avait fait le choix inspiré de croire au destin international du cinéma français. Patiemment et infatigablement, pendant 15 ans, il a sillonné le monde, encouragé les talents et les professionnels français à en faire de même, milité pour que l’horizon international entre dans le champ du cinéma français. C’est à Berlin, là où il voulait que l’avenir de l’Europe du cinéma s’imagine, que la mort l’a emporté. Sa force de travail était communicative. Sa lucidité sur les forces et les faiblesses du cinéma français nous aidait à réfléchir et à avancer. Il va nous manquer cruellement. Il ne nous guidera plus. Mais l’esprit de ce qu’il a construit est bien là et c’est cette vision positive et déterminée qu’il convient de préserver».

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