11/10/2012 - Et sous la nouvelle direction de Marco Müller, Rome inclut aussi une section entièrement italienne, "Perspectives Italie", composée de premiers et deuxièmes films

La compétition de la 7ème édition du Festival international de Rome (9-17 novembre), la première dirigée par Marco Müller, comprend trois sélections italiennes : Alì ha gli occhi azzurri de Claudio Giovannesi, E la chiamano estate [+lire aussi :
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fiche film] de Paolo Franchi et Il volto di un'altra de Pappi Corsicato.

Alì ha gli occhi azzurri, produit par Acaba et Rai Cinema, est le deuxième long métrage de Giovannesi après La casa sulle nuvole. L'action se passe à Ostie et le film raconte une semaine de la vie d'un adolescent égyptien qui essaie de désobéir aux valeurs de sa famille, dans le froid, la solitude, la faim et la peur. Ce titre photographié par Daniele Ciprì (E' stato il figlio [+lire aussi :
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fiche film]) doit sortir sur les écrans transalpins le 15 novembre, distribué par BIM.

E la chiamano estate, de Paolo Franchi (La spettatrice), s'annonce de son côté comme un des films les plus en vue de la prochaine saison. Le film, produit par Nicoletta Mantovani pour Pavarotti International avec la contribution de la Commission du film Apulia, voit Isabella Ferrari et l'acteur franco-américain Jean-Marc Barr (prochainement dans Nymphomaniac de Lars Von Trier) incarner un couple marié dont la relation n'est plus que platonique. Il passe ses nuits auprès de prostituées ou dans des clubs échangistes, mais va finir par contaminer sa femme de son obsession. La sortie du film en Italie a été fixée par Officine UBU au 22 novembre.

Quatre ans après Il seme della discordia, Pappi Corsicato revient au cinéma avec un film ironique sur la chirurgie esthétique et le show business, Il volto di un'altra (photo). Les héros sont un couple de personnalités de la télévision (interprétées par Laura Chiatti et Alessandro Preziosi) prêtes à tout pour asseoir leur image et avoir du succès. Le film est à mi-chemin entre comédie romantique américaine, cinéma en costumes italien et film d'horreur comique. Il a été produit par la société R&C de Tilde Corsi et Gianni Romoli, en collaboration avec Rai Cinema. Officine Ubu le lancera en Italie en février 2013.

Le cinéma italien n'est pas représenté qu'en compétition : hors-compétition, Rome va présenter la coproduction franco-italo-belge Le Guetteur [+lire aussi :
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fiche film] de Michele Placido, une histoire de cambriolage de banque qui tourne mal scénarisée par l'auteur de Romanzo criminale [+lire aussi :
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interview : Michele Placido
fiche film] et interprétée par Daniel Auteuil, Mathieu Kassovitz, Olivier Gourmet, Francis Renaud, Violante Placido et Luca Argentero.

De surcroît, toute une section compétitive, Perspectives Italie, est désormais dédiée au cinéma italien, plus particulièrement aux premiers et deuxièmes films. Parmi les six longs métrages de fiction de la section figurent le deuxième film de Susanna Nicchiarelli, La scoperta dell'alba, avec Margherita Buy et Sergio Rubini, et le premier d'Alessandro Gassman, Razza bastarda. Parmi les six documentaires choisis, Il leone di Orvieto, d'Aureliano Amadei (20 sigarette), pose un regard comique et captivant sur la finance mondiale. La sélection est complétée par des moyens et des courts métrages.

Dans la toute nouvelle section du festival, CinemaXXI, la plus expérimentale, on trouve en outre Tutto parla di me d'Alina Marazzi (Vogliamo anche le rose), un film entre fiction et documentaire sur l'ambivalence du sentiment maternel interprété par Charlotte Rampling et Elena Radonicich.

(Traduit de l'italien)