19/12/2012 - Cette nouvelle du célèbre conteur danois, retrouvée il y a deux mois, va faire l'objet d'un "court métrage animé de moins de 10 minutes" réalisé par Peter Flinth

L'auteur de contes et poète danois Hans Christian Andersen (1805-1875), dont les récits ont été traduits dans 125 langues, nous réserve encore des surprises : il y a deux mois, l'historien de la famille et chercheur danois Esben Brage a retrouvé une nouvelle inconnue dans les réserves des Archives nationales de Funen, un récit qui serait apparemment son tout premier conte.

 
La bougie de suif, un texte ignoré des gens qui avaient pu tomber dessus auparavant parce qu'il semblait ne présenter aucun lien avec la généalogie de l'oeuvre d'Andersen, a été validé au début du mois par des experts comme un original de HC Andersen. Le récit est dédié à une certaine Madame Bunkeflod, veuve de vicaire qui faisait partie des bienfaiteurs de l'écrivain pendant ses études à Slagelse et Elsinore.

L'occasion a été saisie dès la semaine suivante par le monde du cinéma : le réalisateur danois Peter Flinth (auquel on doit la série suédoise The Knights Templar et, plus récemment, Nobel's Last Will [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film], adapté du thriller de Liza Marklund) a annoncé qu'il ferait de La bougie un "court métrage animé de moins de 10 minutes" qu'il pense réaliser dès le début de l'année qui vient, "tant qu'il y a encore une flamme à cette chandelle".

 
"La Bougie de suif raconte pratiquement près la même chose que Le vilain petit canard, en plus condensé, et c'est ce qui m'a plu", a expliqué Flinth aux médias danois. La bougie en question, fille d'un mouton et d'un chaudron, est triste car elle ne sait pas quel est son but dans la vie. Sa rencontre avec une poudrière qui allume sa flamme va lui permettre de trouver sa voie et de répandre bonheur et joie.

 
Le Musée de la Ville d'Odensée (sur l'île de Funen) participera au film, de même que JJ Film Productions. "Ce qui est énorme ici, ce n'est pas le conte en lui-même, c'est l'impact mondial" qu'a eu sa réapparition, a commenté Torben Grønnegaard Jeppesen, le directeur du musée. Les universitaires spécialistes d'Andersen s'accordent à dire que La bougie de suif n'est pas de la même qualité que ses contes suivants et que le récit présente des similarités avec d'autres textes composés par l'auteur pendant la même période. 

(Traduit de l'anglais)