06/05/2013 - Domenico Procacci, fondateur de l'entreprise : "Le nombre de films que nous arrivons à distribuer se réduit. En ce moment, le cinéma d'auteur n'a pas la cote"

La société de production et de distribution Fandango (Diaz [+lire aussi :
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En matière de production, les activités de Fandango resteront inchangées. La société maintiendra sa moyenne de quatre à cinq films par an, confirme Procacci, qui travaille en ce moment sur le prochain Nanni Moretti : "Pas de contraction de ce côté, mais pour notre département distribution, la situation est différente : nous nous occupons d'un genre de produit qui n'a pas la cote en ce moment, le cinéma d'auteur, et, qui plus est, et la situation de l'exploitation comme de la distribution en général s'est compliquée".

Procacci espère que les choses changeront : "Cela sera possible avant tout s'il y a une volonté politique, un sentiment de responsabilité qui amènera au moins à appliquer les normes déjà existantes. La mise en application du décret sur l'obligation de diffusion des films italiens et européens à la télévision serait un premier signe positif". 

(Traduit de l'italien)