email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

VENISE 2013 Marché

Un Marché du film de Venise bien achalandé

par 

- L'industrie est bien représentée cette année sur le Lido. Pascal Diot, directeur du marché, évoque ses nouvelles initiatives et ses objectifs

Un Marché du film de Venise bien achalandé

Pour la deuxième édition du Marché du film de Venise, son directeur, Pascal Diot (photo) relève déjà un nombre supérieur de professionnels de l'industrie présents par rapport l'année dernière : "Cette année, nous avons enregistré 1600 participants venant de 60 pays". Lors de la première édition du marché, 1200 distributeurs, vendeurs, commanditaires de projets et représentants de festivals sont venus. Le surcroît d'intérêt manifesté cette année par l'industrie résulte de plusieurs nouvelles initiatives : "Nous avons doublé le nombre de stands", souligne notamment Diot. Le fonds Eurimages ainsi que plusieurs commissions du films sont également présents, à l'Industry Office.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

“Cette année, j'ai aussi invité 40 producteurs du monde entier dans le cadre de ma collaboration avec le Club des producteurs européens. Nous allons tenir ensemble plusieurs tables rondes", explique le directeur du marché. Sur place, ces producteurs pourront rencontrer des représentants de commissions du film, de fonds d'aide au cinéma et de sociétés de ventes internationales. "Ma stratégie est de faire du Marché du film de Venise un rendez-vous réseau", dit Diot. L'idée est d'engager les professionnels présents non seulement à acheter et vendre des films, mais aussi à prendre le temps de discuter de nouveaux projets : "Notre but n'est pas de devenir un énorme marché comme celui de Cannes, avec des milliers de projections et des centaines de stands, c'est de nous concentrer sur les rencontres et le réseau".

Deux consultantes ont été embauchées pour favoriser les rencontres entre professionnels sur le march, Sarah Calderon (responsable des ventes et acquisitions internationales et du marketing) et Alexandra Lebret (responsable production et coproduction) : "Elles donnent des conseils et mettent en contact des professionnels  qui ne se connaissent pas".

Une autre initiative voit le jour cette année : l'atelier Final Cut in Venice, où quatre projets en cours venus d'Afrique seront projetés en présence de leurs réalisateurs et producteurs devant des investisseurs potentiels (agences de ventes internationales, producteurs, fonds de soutien au cinéma). Sur le Marché du film de Venise, les longs métrages indépendants d'origine africaine auront aussi la possibilité de gagner plusieurs bourses d'aide à la post-production fournies par différents sponsors (pour le mixage son, les effets spéciaux, la réalisation d'un master DCP...). "Nous voulons ouvrir ce programme aux autres cinématographies".

Diot va continuer de développer de nouvelles initiatives : "Je voudrais que Venise devienne un rendez-vous incontournable dans le calendrier déjà bien plein des événements cinématographiques et que les professionnels sachent qu'ici, ils pourront avoir de vraies conversations avec des gens qu'ils n'ont généralement qu'au téléphone ou avec lesquels ils correspondent par courriel. Nous y travaillons".

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

(Traduit de l'anglais)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy