07/04/2003

Contestation dans le temple du 7e art hexagonal, la Cinémathèque Française, dont le personnel réuni vendredi 4 avril en assemblée générale a réclamé une nouvelle direction et une réforme des statuts.
En réponse aux projets de réformes liées à l’installation fin 2004 de la Cinémathèque au 51 rue de Bercy à Paris, le personnel refuse «la politique de rigueur budgétaire qui est la conséquence de choix de gestion désastreux effectués par la direction et la présidence».

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Parmi les revendications avancées: la sauvegarde des emplois et une modification du mode de désignation des dirigeants pour donner à la Cinémathèque plus d’autonomie par rapport à ses autorités de tutelle, le Centre National de la Cinématographie et le ministère de la Culture. Cette initiative constitue un sérieux camouflet pour l’actuel président de l’institution, le cinéaste Jean-Charles Tacchella, et annonce des lendemains houleux. Prochain épisode: une nouvelle assemblée générale prévue fin avril et probablement des réactions ministérielles pour calmer le jeu et tenter de prendre en compte les souhaits du personnel.