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FESTIVALS Belgique

Millenium : filmer le monde

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- Consacré au cinéma documentaire, le Festival Millenium, dont la 6ème édition démarre ce soir, donne à voir et à comprendre le monde d’aujourd’hui dans sa complexité

Millenium : filmer le monde
Ash and Money de Tiit Ojasoo et Ene-Liis Semper

Aujourd’hui débute à Bruxelles la 6ème édition du festival international de films documentaires Millenium, avec la projection du film estonien Ash and Money de Tiit Ojasoo et Ene-Liis Semper. Créé à l’origine pour diffuser des films traitant de thématiques fortes liées aux 8 objectifs du millénaire (entre autre la lutte contre la pauvreté, la mortalité infantile, ou pour l’égalité des sexe, l’éducation pour tous et la défense environnementale), il ouvre en une cinquantaine de films autant de fenêtres sur le monde, pour voir, connaître, et comprendre. Ode à l’altérité, le festival entend œuvrer pour aborder la complexité du monde et de ses enjeux.

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Les films de la compétition internationale s’intéressent essentiellement aux pays émergents ou en voie de développement. On retrouve deux productions européennes tournées en Ethiopie : The Wild Years du réalisateur espagnol Ventura Durall suit des enfants des rues d’Addis-Abeba, alors que Mercy, Mercy de Katrine Riis Kjaer s’intéresse au destin d’enfants éthiopiens séropositifs adoptés par des familles danoises. Cantos de Charlie Petersmann (Suisse) parcourt les rues à la dérive de La Havane. Dans un registre plus léger, Midsummer Night’s Tango de Viviane Blumenschein (Allemagne) raconte l’épopée finnoise de trois musiciens argentins qui partent investiguer cette étrange revendication du cinéaste Aki Kaurimaski : le tango ne serait pas argentin, mais finlandais.

Millenium propose également une compétition intitulée « Travailleurs du monde », au sein de laquelle on retrouve deux films courts belges (Avec le Vent de Raf Custers et Karaoké Domestique d’Inès Rabadan), et trois autres moyens métrages européens : Little Land de Nikos Dayandas (Grèce), Il pane a vita de Stefano Collizzolli (Italie) et Men with Balls de Kristof Kovacs (Hongrie). 

Enfin, le festival s’intéresse également aux nouvelles formes de création, au travers notamment des 3ème web-doc meetings, et consacrera un focus aux pays de l’Est, où l’on retrouvera Anplagd de Mladen Kovacevic (Serbie), Roma Quixote de Petya Nakova et Nina Pehlivanbova (Bulgarie), Au nom du Maire d’Anca Hirte (Roumanie), et Gangster of Love de Nebojsa Slijepcevic (qui prend également part à la compétition internationale).

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