email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

VENISE 2014 Événements / Marché

"Cinecittà, mon amour" : débat sur l'avenir des légendaires studios romains

par 

- VENISE 2014 : Venise accueille un débat passionné sur les studios Cinecittà, un patrimoine national devenu entreprise privée dont le sort renvoie à un modèle européen

"Cinecittà, mon amour" : débat sur l'avenir des légendaires studios romains

Le programme de conférences de la 3ème édition du Marché du Film de Venise s'est clôturé sur un débat fougueux organisé par les Venice Days et l'ANAC (l'association qui réunit les cinéastes italiens) autour de l'avenir des célèbres Studios Cinecittà. C'est que, si la plus grande fabrique de rêves de tous les temps appartient au patrimoine national, elle est gérée depuis 17 ans de manière privée. À sa mission d'intérêt public font face des nécessités commerciales auxquelles il faut répondre, sans quoi les studios resteront un monument du passé.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)
Hot docs EFP inside

Cinecittà doit se réinventer, souligne Richard Heuzé, correspondant en Italie du quotidien français Le Figaro, invité à participer à la conférence pour tempérer le dialogue entre les porte-parole des différentes parties, dans ce qui est désormais un "conflit permanent" : Nicola Borrelli de la Direction Cinéma du Ministère de la Culture italien (il faut rappeler que l'État est propriétaire du sol et des structures de Cinecittà), Roberto Cicutto d'Istituto Luce Cinecittà (qui s'occupe aussi des plus grandes archives d'Italie), Luigi Abete, du consortium privé Cinecittà Studios, et les représentants des employés des studios, bien échauffés depuis le mouvement qui a réuni pendant l'été 2012 le monde du cinéma (Ettore Scola en proue) et les syndicats, et qui a conduit à l'occupation des lieux pendant près de trois mois pour protester contre la construction de nouveaux équipements. Pour Heuzé, grâce au travail déjà accompli par Abete, la confrontation est cependant plus sereine à présent, et Borrelli a annoncé la publication très prochaine d'un plan industriel qui ouvrira des perspectives de négociations.

Un modèle possible a été offert par Nico Dekker des Studios du Cap, avec lequel les participants au débat se sont entretenus via Skype. En effet, grâce à des incitations fiscales et des structures permanentes qui ont permis d'abaisser les coûts et d'être en mesure accueillir sans interruption une production après l'autre, l'entreprise sud-africaine a le vent en poupe. Pour Heuzé, si Cinecittà réussit sa relance, la cité des rêves pourrait servir d'exemple aux autres établissements européens pour contrer le dumping provenant des studios des PVD. 

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy