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SORTIES Belgique

The Loft : même film, même réalisateur, autre langue

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- Après sa présentation au Festival de Gand, sortie aujourd’hui de The Loft, le remake américain par Erik Van Looy de son propre hit du box office, Loft

The Loft : même film, même réalisateur, autre langue
Le remake américain de Loft d'Erik Van Looy

Aujourd’hui sort dans les salles belges The Loft, le remake par Erik Van Looy de son propre film, Loft [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
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, champion hors catégorie du box-office flamand. L’ampleur du succès du film en 2008 avait pris tout le monde par surprise, dépassant les 1.150.000 entrées (sur un bassin de population de 6.000.000), redonnant des ailes à un cinéma flamand qui tutoie régulièrement les cimes du box-office depuis les années 80. Erik Van Looy n’était pour autant pas novice en la matière puisque c’est déjà à lui que l’on devait le gros succès précédent du cinéma flamand, The Alzheimer Case (De Zaak Alzheimer) [+lire aussi :
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, qui avait propulsé sa carrière à l’international. Résistant pour un temps aux sirènes d’Hollywood suite à ce succès, le réalisateur, également star du petit écran en Flandre où il présente un quiz de culture générale, avait choisi de tourner en Belgique un thriller à l’américaine, un classique whodunit autour d’un groupe de 5 hommes unis par un lieu (le loft qui abrite leurs ébats extra-conjugaux), et bien sûr par un secret (le corps d’une femme, semble-t-il inconnue de tous, retrouvé sans vie dans l’appartement). Qui l’a tuée ? Qui a menti ? Qui a rompu le pacte de confiance sur lequel reposait le fragile édifice du loft ? Au-delà d’un récit bien fichu au léger goût de déjà vu, le film tirait profit de décors spectaculaires, d’un cast réunissant la crème des acteurs flamands, et d’une lumière envoûtante signée Danny Elsen.

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Pour la version américaine, Van Looy a donc gardé la même histoire, une attention particulière aux décors, un autre chef opérateur belge (Nicolas Karakatsanis) à la lumière, et même Matthias Schoenaerts au générique. De fait, on peut alors s’interroger sur l’intérêt de cette sortie sur près de 35 copies,  d’autant qu’elles sont localisées uniquement en Flandre, où nombre de spectateur ont déjà vu l’original. Pas sûr que la simple curiosité de voir une variation linguistique sur le même thème suffise à drainer les foules. Il est dès lors surprenant que le film ne sorte pas en Wallonie, où les spectateurs n’auront donc eu accès ni à l’œuvre originale, ni au remake d’un film qui a attiré dans les salles plus d’un de leurs compatriotes sur dix…

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