22/04/2015 - Les films soutenus par Films from the South et l'Institut du cinéma viennent du Mexique, du Vénézuela, des Philippines, d'Inde, d'Ukraine, de Thaïlande et de Tunisie

En plus d'organiser à Oslo le festival annuel Films from the South, dont la 25ème édition aura lieu du 8 au 18 octobre, la Fondation Films from the South soutient, en collaboration avec l'Institut du cinéma norvégien et le Fonds d'aide à la production Films from the South, des projets provenant de pays en développement qui ont des coproducteurs norvégiens. 

Le fonds, financé par le Ministère des Affaires étrangères norvégien, a reçu cette année 64 demandes. Les projets proposé étaient globalement "d'excellente qualité", a déclaré le jury (qui se composait de la Bosnienne Amra Bakšić Čamo et des Norvégiens Bård Breien et Kalle Løchen), mais ce dernier en a retenu sept, auxquels il a attribué 400 000 euros en tout. 

Le réalisateur mexicain Amat Escalante va tourner The Untamed [+lire aussi :
critique
bande-annonce
fiche film]. Le scénario du film, écrit par Gibrán Portela, suit une mère de deux enfants qui souhaite se délivrer de la société machiste et homophobe dans laquelle elle vit. Le film est produit par Mantarraya Producciones avec la société norvégienne Mer Film (Maria Ekerhovd).

Le scénariste et réalisateur vénézuélien Gustavo Rondón développe La familia, sur un père et son fils. Quand le fils tue, en état de légitime défense, le membre d'un gang, le père décide qu'il est temps pour eux de quitter la ville. Le film est produit par La Pandilla Producciones avec Dag Hoel Filmproduksjon.

Dans le documentaire Cemetery Life, la scénariste et réalisatrice Barbara Politsch suivra un groupe de personnes qui ont choisi de vivre dans un grand cimetière catholique de Manille. Ce projet réunit Southern Lantern Studios et la maison norvégienne Merkur Filmproduksjon (Petter Vennerød).

Dansle documentaire Selling Humans, Pankaj Johar va quant à lui se pencher sur la question du travail forcé en Inde à travers le cas d'un groupe de jeunes filles contraintes à travailler comme domestiques. Le film est produit par Pennywise Films avec Arne Dahr de Lightsource Film.

Le film thaïlandais Samui Song, de Pen-ek Ratanaruang, aura pour personnage central une femme qui souhaite sortir d'une relation avec un homme désormais affilié à une secte religieuse. Le projet réunit Bluering Company et Tenk.tv (Frode Søbstad).

Le réalisateur ukrainien Myroslav Slaboshpytskiy prépare de son côté Luxembourg, un drame sur la jalousie dont le héros est un policier chargé de garder la zone d'exclusion après la catastrophe de Chernobyl, une région de la taille du Luxembourg. Le film sera produit par Garmata Film avec la société norvégienne DuoFilm (Linda Bolstad et Marie Fuglestein). 

Pour finir, le scénariste et réalisateur tunisien Kaouther Ben Hania suivra dans I Hate My Life le parcours pénible d'une femme victime d'un viol, car à l'hôpital comme au commissariat de police, elle va être accueillie avec réticence, méfiance et arrogance. Cinetelefilms produit ce film avec Integralfilm (Jørgen et Nefise Özkal Lorentzen).

(Traduit de l'anglais)