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PRODUCTION Danemark

Katja Adomeit : “Je veux produire des films qui contribuent à changer le monde”

par 

- La productrice germano-danoise, qui a déjà trois projets en cours, cherche des films d’art et d’essai par des jeunes réalisateurs du monde entier

Katja Adomeit : “Je veux produire des films qui contribuent à changer le monde”
La productrice germano-danoise Katja Adomeit d’Adomeit Film (Copenhague)

“Je veux produire des films qui sont importants, des films qui contribuent à changer le monde, pas tant pour leur intrigue que pour leur attitude – leur message, si vous voulez –, car c’est ça qui compte”, explique la productrice germano-danoise Katja Adomeit de la société Adomeit Film, implantée à Copenhague.

Après la sélection à Cannes de Wolf and Sheep [+lire aussi :
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interview : Shahrbanoo Sadat
fiche film
]
, de la réalisatrice norvégienne/afghane Shahrbanoo Sadat, au marché New Nordic Films, qui s’est tenu la semaine dernière parallèlement au Festival international du film de Norvège de Haugesund, Adomeit a présenté deux de ses projets en cours : Loving Pia du Néo-Zélandais Daniel Borgman et Forever 13, un premier long-métrage par la Danoise Annika Berg

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Le premier, tourné sur l’île danoise de Langeland avec ses habitants dans leurs propres rôles, raconte l’histoire d’une sexagénaire, Pia, qui souffre d’un léger handicap mental et vit assistée par sa mère de 84 ans. Pia n’a jamais eu de petit ami mais elle rêve de connaître l’amour, de trouver un homme à aimer mais aussi un compagnon qui lui permettra de survivre quand sa mère viendra à manquer. Quand elle rencontre Jens sur le port, et noue avec lui une relation tranquille et simple, elle ne se rend pas compte que c’est sa mère qui se retrouve seule.

Forever 13, tourné sans scénario avec un groupe d’adolescentes sans expérience de la comédie, se présente comme un drame punk sur une bande de filles dont le QG, un club, est sur le point de fermer. Pour marquer le coup, elles décident d’organiser une grande exposition. Bien qu’elles s’amusent follement, elles ont l’impression d’être des ratées. “Je suis trop bête, je ne danse pas aussi bien qu’elle, je ne suis pas aussi belle... : je suis sûre que les ados qui verront le film perdront du même coup quelques complexes d’infériorité et se sentiront moins ratés en sortant de la salle”, explique Adomeit. 

Adomeit travaille aussi sur la production de Lida, son troisième film avec la Suédoise Anna Eborn. Il s’agit d’un documentaire qui se passe dans un quartier suédois sur le déclin, à l’Est de l’Ukraine, et s’intéresse plus particulièrement à Lida, une femme de 81 ans qui est une des six dernières personnes encore vivantes qui parlent encore le vieux suédois du XIXème siècle. Dans les années 1950, Lida et sa soeur Maria ont été déportées dans un camp de travail soviétique, en Sibérie. C’est là que Lida a mis au monde son fils, Arvid. Depuis, elle n’a revu ni sa soeur, ni son enfant – car Maria est restée en Sibérie, et Arvid vit à Saint-Pétersbourg.

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(Traduit de l'anglais)

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