email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

DISTRIBUTION France

4 jours pour la 1e Fête de la VàD

par 

- Vaste opération promotionnelle du Syndicat des éditeurs de vidéo à la demande et du CNC : 2 euros par film du 6 au 9 octobre sur 13 plateformes

4 jours pour la 1e Fête de la VàD

La VàD en France est actuellement confrontée à une situation plutôt paradoxale. L'offre est très abondante et diversifiée (près de 40 plateformes et 70 000 œuvres disponibles dont environ 15 000 films avec une mise à disposition des nouveautés quatre mois après leur sortie en salles) et le taux de notoriété de ce mode de consommation des oeuvres est très élevé à 92,7% de la population. En revanche, seulement 34% des Français ont déclaré avoir déjà payé pour accéder à la VàD en 2015, un niveau inférieur aux attentes et beaucoup plus faible que celui observé sur les marchés anglo-saxons.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)
Hot docs EFP inside

Au-delà de l'explication du piratage (dénoncé inlassablement par de très nombreux professionnels de l'industrie cinématographique hexagonale ) que les pouvoirs publics français ont choisi (contrairement à l'Allemagne par exemple) de ne pas combattre par des moyens coercitifs, mais plutôt de le contenir en promouvant l'offre légale et en asséchant les ressources publicitaires des sites opérant dans l'illégalité, se pose la question d'une pression marketing en faveur de la VàD qui ne serait pas encore à la hauteur du potentiel du marché, alors que les études ont démontré qu'une première location VàD est souvent synonyme d'une pratique ensuite régulière.

C'est pour cette raison que le Syndicat des Editeurs de Vidéo à la Demande (SEVAD) et le CNC ont décidé d'initier la Fête de la VàD dont la première édition se déroulera du jeudi 6 au dimanche 9 octobre 2016. Le concept est simple : un tarif unique de 2 euros par location de film sur 13 plateformes : Arte VOD, CANALPLAY VOD, FilmoTV, FnacPLAY, FranceTVPluzzVàD, MYTF1VOD, Imineo, Nolim, Orange, SFR Club Vidéo, UniversCiné, Videofutur et VODEO.TV.

Pour le cinéma français, l'enjeu est de taille dans un contexte où le modèle de financement des oeuvres est lié en grande partie à la bonne santé des diffuseurs TV (en particulier de Canal+) qui doivent lutter pour maintenir leurs positions dans la transition vers un paysage multi-écrans favorisant l'exclusivité et l'instantanéité. Un relais de ressources issues de la VàD ne serait pas superflu loin de là, au moins dans un premier temps pour compenser le déclin rapide du DVD. Et il faut noter qu'au premier semestre 2016, le cinéma a représenté près de 77% des transactions VàD dans l'Hexagone et que les films français ont cumulé près d’un tiers du chiffre d’affaires de la VàD en 2015.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy