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PRODUCTION Espagne / France

Un drame existentiel intitulé Ana de día

par 

- Le premier film d’Andrea Jaurrieta, une coproduction franco-espagnole indépendante avec Ingrid García-Jonsson, est en phase finale de post-production

Un drame existentiel intitulé Ana de día
Ingrid García-Jonsson dans Ana de día

Voilà plus de six ans que l’idée de faire son premier long-métrage, Ana de día [+lire aussi :
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, trottait dans la tête de la Pamplonaise Andrea Jaurrieta. Après d’innombrables imprévus et un recours au financement participatif, la réalisatrice est enfin parvenue l’été dernier à tourner ce projet, dont le personnage principal est interprété par Ingrid García-Jonsson (connue pour La Belle Jeunesse [+lire aussi :
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), entourée d’Alvaro Ogalla (Dieu, ma mère et moi [+lire aussi :
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),  Mona Martínez, Fernando Albizu, María José Alfonso et Irene Ruíz. Grâce au soutien du gouvernement du Navarre et des sociétés de production No Hay Banda (Espagne) et Pomme Hurlante Films (France), le film sera prêt à commencer son périple festivalier et commercial dès le mois de mai.

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Ana de día pose un dilemme de taille : qu’arriverait-t-il si un jour l’on venait à se rendre compte qu’on a été remplacé par un double et que personne ne semble le remarquer ou s’en soucier ? C’est ce qui arrive à l’héroïne, mais loin d’essayer de récupérer son identité perdue, Ana préfère voir jusqu’où elle peut aller dans cette nouvelle situation, en trouvant un sens à sa vie et en cherchant sa liberté. Elle va toutefois découvrir qu’une soif de liberté ne coïncide pas toujours avec le bonheur.

Le scénario d’Ana de día a obtenu trois bourses internationales et il a été sélectionné par l’association Espagnolas en París dans le cadre de l’événement ʺSmall is biútifulʺ. Avant ce film, Andrea Jaurrieta a réalisé sept courts-métrages, dont Los años dirán et Algunas aves vuelan solas, ainsi que quatre projets d’art visuel. ʺJe veux raconter une histoire qui permette au spectateur de s’évader de sa propre vie pour rêver de quelque chose qui pourrait lui arriver. C’est la raison d’être de mes histoires et du cinémaʺ, affirme la cinéaste.

Partant d’un postulat tout à fait surréaliste, ʺAna de día propose une histoire qui amène à réfléchir à l’éducation, aux limites et aux refoulements que l’on s’impose et qui nous viennent de la société, à travers les yeux d’une femme, le tout dans le contexte de l’Espagne actuelle et de ses marges sociales les moins connuesʺ, conclut la réalisatrice, scénariste et productrice. 

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(Traduit de l'espagnol)

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