email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

FILMS Pologne

Satan Said Dance : Vie et littérature

par 

- Katarzyna Roslaniec confirme sa ligne créative et son intérêt pour les dilemmes de la génération des jeunes perdus sur le chemin vers la maturité

Satan Said Dance : Vie et littérature

Dans son nouveau long métrage, Satan Said Dance [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
, lancé le 5 mai dans les salles polonaises par Kino SwiatKatarzyna Roslaniec se tourne une nouvelle fois vers ses personnages de prédilection. En effet, dans tous ses films, elle met en scène des filles de la génération contemporaine dont la réalité tourne autour du shopping, du sexe souvent hasardeux, de l’alcool, de la drogue et de la création de leur propre image. Un modèle poussé jusqu’à l’extrême dans ce nouvel opus.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Karolina (Magdalena Berus), âgée d'une vingtaine d'année, vient de publier un roman devenu célèbre internationalement, une sorte de nouvelle version de Lolita de Nabokov. Sa réaction à son succès est sauvage : elle plonge dans l'expérimentation de la vie avec une énergie redoublée, dans un mélange incessant de plaisir extatique et de souffrance rythmant une existence qui semble marquée par le syndrome TDAH (Trouble du Déficit d'Attention chez l'Adulte). Hyperactive, impulsive et chaotique, elle entre dans des relations intimes désespérantes avec des hommes plus âgés et elle expérimente avec la drogue en se mettant sérieusement en danger (car sa santé est déjà menacée par un problème cardiaque). Et cette course sans direction semble ne conduire qu’au vide.

La structure du film reflète le caractère du personnage, la narration n'étant pas linéaire mais composée d'une succession de 54 séquences de deux minutes formant un portrait fragmenté de Karolina construit dans le style de Facebook, Snapchat ou Instagram. Une approche qui se révèle assez artificielle et qui est renforcée par une sorte d'effet spécial avec des extraits du roman de Karolina qui sont lus avec une image en noir et blanc, figée en fond d'écran, reproduisant son visage stylisé en poupée psychédélique. Pourtant, le scénario recélait un réel potentiel d’approfondissement avec des motifs digne d'intérêt et cependant peu développés comme la relation entre Karolina et sa mère (Danuta Stenka), ses rapports avec sa soeur (Hanna Koczewska) ou encore la thématique plus universelle des liens entre la vie et la littérature.

Satan Said Dance a été produit par Mañana et coproduit par les Néerlandais de OAK Motion Pictures, avec le soutien de Polish Film Institute et du Netherlands Film Fund.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy