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PRODUCTION / FINANCEMENT Belgique

Clap de fin pour Têtes Brûlées de Maja Ajmia Yde Zellama

par 

- Le premier long de la jeune cinéaste bruxelloise, avec de comédiens et comédiennes non-professionnels en tête d’affiche, est produit par Nabil Ben Yadir et Marc Goyens

Clap de fin pour Têtes Brûlées de Maja Ajmia Yde Zellama
La réalisatrice Maja Ajmia Yde Zellama sur le tournage de Têtes Brûlées (© Nohad Sammari)

La semaine dernière s’est achevé à Bruxelles le tournage de Têtes Brûlées, premier long métrage de la jeune cinéaste Maja Ajmia Yde Zellama. Diplômée de la LUCA School of art, la jeune femme est réalisatrice, mais aussi directrice de casting et organisatrice d’évènement. Suite à une rencontre avec Nabil Ben Yadir, réalisateur notamment des Barons [+lire aussi :
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, mais également producteur, elle s’est attelée à l’écriture de son premier long, dans lequel elle développe une thématique déjà abordée dans l’un de ses courts métrages.

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Têtes brûlées est un drame social et réaliste, hyper contemporain, qui se passe à Bruxelles. Eya, 12 ans, fan de rap et de danse, vit une relation fusionnelle avec son grand-frère, Younès. Elle passe son quotidien avec lui et sa bande d’amis qu’elle admire, bien qu’ils aient tous une dizaine d’années de plus qu’elle. Un jour, dans un contexte flou, Younès perd la vie. Eya va devoir trouver son propre cheminement pour survivre pendant cette période de deuil intense et très codifiée. Grâce à sa créativité, à sa capacité de résilience et son entourage et celui de son frère, elle va trouver sa propre manière d’accepter cette réalité. Le film offre le récit intimiste de relations croisées entre une jeune adolescente et des jeunes hommes adultes à travers la tristesse, la vulnérabilité et la solidarité.

"C’est un film qui met en lumière la façon dont on vit un deuil dans une communauté maghrébine, nous a confié la réalisatrice, et notamment la façon dont la maison est tout le temps ouverte, dont chaque membre de la communauté fait tout pour alléger le plus possible la douleur de la famille. J’ai beaucoup dit que mon film parlait de deuil, mais en fait, il parle surtout de résilience, comment on sort de situations difficiles avec encore plus de force et d’amour. On parle aussi de la question de la masculinité. Il y a beaucoup d’hommes autour d’Eya, et on voit comment ils réagissent à leur peine, alors que les injonctions de la société font que ça peut être dur pour les hommes de vivre leurs émotions. Il me semble que le deuil, c’est peut-être le seul endroit où les hommes hétéro peuvent vivre ouvertement leurs émotions. En fait j’ai voulu montré le deuil comme un moment de sociabilité."

Le casting est essentiellement composé de comédiens et comédiennes non-professionnels dont c’est donc le premier rôle. A l’image, on retrouve le chef opérateur Grimm Vanderkerckhove, connu notamment pour sa collaboration avec Bas Devos dans Ghost Tropic [+lire aussi :
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Têtes Brûlées est produit par Nabil Ben Yadir et Marc Goyens, qui s’apprêtent à créer une nouvelle structure, avec le soutien du Vlaams Audiovisuel Fonds, du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la RTBF, de VOO et BeTV, de screen.brussels et du fonds New Dawn.

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