18/02/2005

A deux semaines des César, le Syndicat français de la critique de Cinéma et la presse internationale ont décerné leurs traditionnels prix annuels, les Melies et les Lumières. Deux films incarnant deux tendances très distinctes du 7e art hexagonal se partagent les lauriers pour l’année 2004: le phénomène du box-office, le classique Les Choristes de Christophe Barratier (8,58 millions d’entrées en France) et l’héritier du cinéma d’auteur Rois et Reine d’Arnaud Desplechin.

Premiers à ouvrir le bal des récompenses, les critiques français ont attribué lundi dernier à Rois et Reine le Melies du meilleur film de l’année. Les membres du syndicat qui organise aussi la Semaine cannoise ont également distingué Brodeuses d'Eléonore Faucher dans la catégorie premier long-métrage, le titre du meilleur court allant à Sous mon lit de Johane Chouaib. Enfin, un Coup de cœur a été décerné à Retour à Kotelnitch d'Emmanuel Carrère, alors que le Melies du meilleur film étranger a consacré Lost in translation de Sofia Coppola.

Du côté de la presse internationale en poste à Paris qui a révélé hier son palmarès 2004, Les Choristes de Christophe Barratier s’adjuge le Lumière du meilleur film. Cependant, les deux prix d’interprétation vont aux comédiens de Rois et Reine avec Emmanuelle Devos sacrée meilleure actrice et Mathieu Almaric meilleur acteur. Quant à Jean-Pierre Jeunet, il récolte le Lumière du meilleur réalisateur pour Un long dimanche de fiançailles alors que le prix du meilleur film francophone 2004 rend hommage à Demain, on déménage de Chantal Akerman. Figurent également au palmarès les jeunes interprètes Marilou Berry (Comme une image [+lire aussi :
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fiche film]), Lola Naymak (Brodeuses) et Damien Jouillerot (Les Fautes d'orthographe).