27/06/2002

Il y a de «fortes» en Europe à une politique commune dans le secteur des spectacles et du cinéma en particulier, mais il est nécessaire de prendre des initiatives en «renonçant, si nécessaire, à quelques partenaires». C´est ce qu´a affirmé hier le Ministre de la Culture italien Giuliano Urbani à la présentation des European Film Awards, qui se dérouleront à Rome en décembre. «Il y a des choses qui doivent être absolument faites pour soutenir le cinéma en Europe - a-t-il ajouté - mais il y a aussi de fortes résistances : du moment qu´on a réussi à créer l´euro sans la participation de quelque pays, il est alors possible de réaliser des projets analogues dans le secteur des spectacles». Le Ministre Urbani a cité les pays scandinaves, «tout à fait contraires aux politiques d´harmonisation dans le domaine fiscal», un instrument pourtant indispensable pour les initiatives européennes qui vise à favoriser la distribution et l´exploitation. «Je ne crois pas que la promotion d´une politique commune dans ce secteur pourrait être considérée comme une attaque à l´Europe même en faisant quelque chose théoriquement interdit par le Pacte». Le Ministre Urbani a indiqué comme une période favorable pour présenter ce genre d´initiatives, le deuxième semestre de l´année prochaine alors que l´Italie présidera le Conseil Européen.

(Traduit de l'italien)