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SORTIES Allemagne / Italie

Parfum de succès pour Tom Tykwer

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Après quatre ans loin du grand écran, le réalisateur allemand Tom Tykwer s'est lancé un défi de taille : mettre en images un des plus gros best-seller de ces dernières années, l'une des histoires les plus fascinantes qui aient jamais été écrites, "Le parfum" de Patrick Süskind.

Ce pari de Tykwer est apparemment gagnant, à en juger par les résultats du box-office allemand le week-end de sa sortie, la semaine dernière : 10 millions d'euros de recettes et un million de spectateurs.

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Le Parfum : Histoire d'un meurtrier [+lire aussi :
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est un des films les plus couteux de l'histoire du cinéma allemand, avec un budget de 50 millions d'euros rassemblés grâce aux efforts d'un grand nom de la production, Bernd Eichinger (Constantin Film), producteur du Nom de la rose et, plus récemment, des Particules élémentaires [+lire aussi :
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. Ces efforts semblent déjà payer, mais on pourra mieux en juger après la sortie du film dans les autres pays d'Europe (quelques dates non confirmées : France 4/10, Belgique 18/10, Espagne 24/11, République Tchèque 1/12, Hollande 7/12, Grande-Bretagne 8/12, Suède 12/1/07, Finlande 9/2/07) et surtout aux États-Unis le 27 décembre.

En attendant, le nouveau film du réalisateur du fulgurant Cours Lola, Cours! (qui attestait du renouveau du cinéma allemand en 1998) est distribué sur 350 écrans italiens par Medusa Film. Tom Tykwer, venu à Rome pour présenter son film, affirme que "le grand défi de ce film était surtout de rendre l'intensité de l'écriture de Süskind, de transposer son langage narratif si particulier pour décrire la France du XVIIIème siècle et le monde des odeurs dans le langage cinématographique".

Le parfum est la tragique histoire du parfumeur Grenouille, dont l'odorat extraordinairement développé se double d'une obsession : réussir à distiller et conserver l'odeur des femmes. Ce rève est en fait un cauchemar qui le transforme en assassin. Le film est interprété, entre autres, par Ben Whishaw, Dustin Hoffman et Alan Rickman.

Les dimensions de cette coproduction européenne colossale — le film est en effet coproduit par la France et l'Espagne (voir la fiche film [+lire aussi :
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) — n'a pas effrayé le metteur en scène d'une quarantaine d'années : "Avec Bernd Eichinger, nous avons une amitié artistique, je n'ai pas eu à me résoudre à des compromis pour pouvoir faire ce film. C'est moi qui ai eu le dernier mot sur le final cut et j'ai fait ce film exactement comme je le voulais. Quand on travaille sur un film de cette envergure, ce qui compte c'est d'avoir une vision partagée le plus possible par les producteurs. C'est comme cela que les choses se sont passées avec Bernd, qui a accueilli dès le départ ma vision de l'histoire et m'a permis de réaliser exactement le film que j'avais en tête".

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(Traduit de l'italien)

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