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PRODUCTION France

Mutation de la fiction TV et boom de l’animation

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Alors que l’incontournable Mip – TV, premier marché mondial des contenus audiovisuels et numériques, va ouvrir ses portes lundi à Cannes pour cinq jours avec plus de 12 000 professionnels dont 4000 acheteurs, le Centre National de la Cinématographie (CNC) a publié hier son bilan annuel de la production audiovisuelle aidée. Des données qui révèlent une hausse de 4,5 % du volume de la production en 2006 et de 11 % des investissements à 1,352 milliard d’euros. En croissance et mieux financée, la production TV française se recentre également sur l’Hexagone avec une baisse de 40 % des tournages de fiction à l’étranger depuis 2004 et notamment 69 % des dépenses engagées pour l’animation s’effectuant sur le territoire national.

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Dans le domaine de la fiction TV (835 heures produites en 2006) dont l’emprise croissante sur les chaînes françaises en termes d’exposition et d’audience inquiète sérieusement les professionnels du cinéma, une grande mutation est en cours. Un virage vers les formats de 52 minutes et 26 minutes plus propices à l’exportation est en effet en cours puisqu’ils représentent 53,5 % de la production 2006 contre 31 % en 2004. Et cette mutation transforme en profondeur le travail d’écriture des auteurs et celui des réalisateurs. Les traditionnelles fictions de 90 minutes enregistrent donc un net recul sous la forme de série (- 35 %), en préservant malgré tout leur dynamisme pour les programmes unitaires.

Si le documentaire TV demeure une valeur stable (2000 heures produites en 2006) tout en bénéficiant d’un meilleur financement avec notamment un regain de Canal + et un rôle très actif joué par Arte et France 3, c’est néanmoins l’animation qui se retrouve sous les feux des projecteurs. Avec 419 heures produites contre 268 l’année précédente, ce genre établit un record historique. Mieux encore, et malgré une forte dépendance vis-à-vis des financements internationaux, le secteur de l’animation TV a relocalisé en France les métiers à forte valeur ajoutée de la filière, un élément stratégique essentiel pour l’avenir.

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