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SORTIES Italie

Avati révèle sa "cachette"

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Les apparences ne sont pas toujours trompeuses : si l'aspect de Snakes Hall n'est pas des plus rassurants, les secrets cachés dans cette inquiètante villa du Midwest le sont encore moins et c'est Laura Morante, à peine sortie de l'hôpital psychiatrique où elle a cherché à guérir son sentiment de culpabilité pour le suicide de son mari, qui en fait les frais.

L'intrigue de Il nascondiglio [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
(litt. "la cachette") ne laisse pas de doutes : c'est un retour de Pupi Avati aux atmosphères gothiques de ses débuts. "Après beaucoup d'oeuvres autobiographiques, raconte l'auteur de La Maison aux fenêtres qui rient, j'ai voulu instaurer de nouveau un rapport direct avec le public, j'ai fait le pari de réussir encore à faire peur aux spectateurs".

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Treize ans après L’amico d’infanzia, le nouveau film du prolifique réalisateur bolognais est son quatrième tourné (en anglais) aux États-Unis, où Pupi Avati continue à retrouver la torpeur et en même temps l'atmosphère inquiètante de la province émilienne qu'il raconte dans ses comédies nostalgiques et dans ses films à frissons situés dans la vallée du Pô.

Aux côtés de nombreux acteurs d'outre-Atlantique (surtout le Burt Young de Rocky), a travaillé une équipe italienne. Il nascondiglio peut se vanter d'avoir réuni les talents des maîtres de Cinecittà, qui ont reconstruit à Rome les intérieurs de Snakes Hall – des artisans que le monde entier envie, mais qui sont "de moins en moins sollicités", expliquent Pupi Avati et son frère Antonio, son producteur depuis toujours. C'est "à tel point, ajoutent-ils, que notre société, DueA Film, est la seule qui, depuis cinq ans, tourne continuellement dans ces studios, à présent utilisés uniquement pour des productions télévisuelles".

Au sujet de DueA Film (qui a produit Il nascondiglio avec Rai Cinema, pour un budget total de près de cinq millions d'euros), Antonio Avati a annoncé l'entrée de Mediocreval dans le capital social, avec 15% des parts : "l'accord a été finalisé ce matin et j'espère qu'il fera école : c'est la première fois qu'une banque forme une société avec une maison de production de films. C'est d'initiatives courageuses et originales comme celles-là que le cinéma italien a besoin pour sortir de sa mauvaise passe".

"Il a aussi besoin de films de genre", suggère Pupi Avati qui, avec Il nascondiglio, espère conquérir les marchés internationaux. En attendant, il sort en Italie le 16 novembre sur plus de 200 copies, distribué par 01 Distribution.

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(Traduit de l'italien)

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