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BERLINALE 2008 Hors-compétition

Splendeurs et misères de la cour d'Angleterre

par 

La Berlinale touche à sa fin, mais la patience des foules avides de stars aura été payée de retour par la présence du casting international de The Other Boleyn Girl [+lire aussi :
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dans la capitale allemande. Pour ce film en costumes qui retrace l'un des chapitres les plus importants et tumultueux de l'histoire de la monarchie et de l'Église britannique, le réalisateur originaire de Manchester Justin Chadwick, dont c'est le premier long métrage de cinéma, a en effet obtenu son "casting de rêve" : Natalie Portman et Scarlett Johansson dans les rôles d'Anne et Mary Boleyn, Eric Bana dans le pourpoint d'Henri VIII et Kristin Scott Thomas (déjà à l'écran hier au Berlinale Palast dans Il y a longtemps que je t'aime [+lire aussi :
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) en mère des deux "catins" du roi.

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Cette coproduction entre les États-Unis et le Royaume-Uni (Ruby Films, Scott Rudin Productions , BBC Films) au budget de 20M £ tournée entièrement outre-Manche (notamment dans les Studios d’Elstree, dans le Kent, le Derbyshire et le Wiltshire) est une adaptation du roman du même nom de Philippa Gregory par Peter Morgan (The Queen [+lire aussi :
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). Si l'esthétique du film reste classique pour un récit historique (malgré l'utilisation, que d'aucuns ont contestée, de la technologie HDCAM SR), les personnages sont assez finement caractérisés : sans manichéisme, les personnalités à l'opposé l'une de l'autre de Mary la douce et d'Anne l'ambitieuse, qui obligera le roi à rompre avec la papauté pour divorcer de sa première épouse et la faire reine, sont bien interprétées. Henri VIII lui-même est intéressant par la manière dont il combine toute-puissance et faiblesse de la chair, ce qui le rend aisément manipulable – et permet de mettre les filles Boleyn dans la position de pions dans un jeu de faveurs à la cour tout en leur concédant un grand empire sur le destin du roi.

Lors de la conférence de presse, Portman a souligné l'accent mis par le film sur l'aspect glamour et scandaleux d'une période qu'on pourrait imaginer austère. Chadwick a confirmé qu'il souhaitait donner à son film une allure moderne. Les deux actrices n'en ont pas moins tenu à bien explorer le XVIème siècle. Interrogée sur son travail de préparation, Johansson a expliqué que le fait que le livre de Gregory soit rédigé à la première personne l'a évidemment aidée à comprendre Mary et que les très beaux costumes – la richesse des étoffes et la rigidité des corsets – ont facilité la mise en condition des acteurs.

Les ventes de The Other Boleyn Girl sont assurées par Universal Pictures International.

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