13/06/2008

L'Europe sera bein représentée à la 4ème édition du Festival international du nouveau cinéma de Pesaro (21-29 juin) parce que "miser sur le Vieux continent est un devoir moral", explique le directeur artistique Giovanni Spagnoletti, convaincu que la globalisation entraîne avec elle un paradoxe : "Aujourd'hui le public italien connaît très bien le cinéma d'Extrême-Orient mais sait très peu du cinéma des pays plus voisins".

C'est ainsi qu'est née l'idée d'organiser une rétrospective sur le Cinéma allemand contemporain : dix-huit titres, longs, moyens et courts métrages, rendront compte de la vitalité de l'Allemagne en ce nouveau millénaire. Des auteurs déjà connus seront là (comme Philip Gröning, dont le nouveau film L’amour, l’argent, l’amour sera présenté en exclusivité, ou Valeska Grisebach, représentée par le court métrage Mein Stern) ainsi, surtout, que des noms moins connus (du moins du public italien) comme Till Steinmetz, Fred Kelemen et Martin Gypkens.

Huit premiers et deuxièmes films seront présentés en compétition, dont le titre italien La terramadre de Nello La Marca (sélectionné au Forum du dernier Festival de Berlin) et le film franco-belge Eldorado [+lire aussi :
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fiche film] de Bouli Lanners, lauréat du Label Europa Cinémas à la Quinzaine des Réalisateurs.

Parmi les titres projetés à Cannes, Pesaro proposera également Un Conte de Noël [+lire aussi :
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fiche film] d'Arnaud Desplechin dans la section "Bande à part", qui accueillera également un hommage à l'ACID (Association du cinéma indépendent pour sa diffusion) qui consistera en la projection des documentaires No London Today de Delphine Deloget et Kommunalka de Françoise Huguier.

Le traditionnel "Événement spécial" sera placé sous le signe du cinéma de genre : il sera cette année consacré au maître du frisson Dario Argento, qui fera l'objet d'une rétrospective presque intégrale (comprenant également quelques uns de ses travaux pour la télévision) et d'une table ronde en présence de certains de ses fervents collaborateurs, comme le musicien Claudio Simonetti et le scénariste Franco Ferrini.

(Traduit de l'italien)