Une douzaine de films (co)produits en Espagne à Toronto
Le Festival international de Toronto, dont la 33ème édition commence aujourd'hui, propose cette année une douzaine de titres (co)produits en Espagne. C'est une bonne nouvelle : ces dix dernières années, le lauréat de l'Oscar du meilleur film en langue étrangère a toujours été présenté d'abord à Toronto. L'Espagne est particulièrement bien représentée dans la section "Cinéma du monde contemporain", avec notamment Los girasoles ciegos de José Luis Cuerda, avec Javier Cámara et Maribel Verdú.
La section accueille également Radio Love, premier film de Leonardo de Armas, et Retorno a Hansala de Chus Gutiérrez, sur les fréquentes tragédies qui touchent les immigrants par voie de mer, ainsi que les coproductions La ventana de Carlos Sorín, El cuerno de la abundancia de Juan Carlos Tabío, Acné de Federico Veiroj et El Greco, de Iannis Smaragdis.
La section expérimentale "Visions" propose deux titres déjà présentés à Cannes : El cant dels ocells et Liverpool. Le premier est une relecture de la naissance de Jésus par Albert Serra et le second un drame familial réalisé par l'Argentin Lisandro Alonso.
"Midnight Madness", section consacrée aux oeuvres les plus violentes, accueillera SexyKiller, morirás por ella, troisième long métrage de Miguel Martí, avec Macarena Gómez et Alejo Sauras.
Le dernier film de l'Argentin Daniel Burman, El nido vacío, lui aussi présenté à Toronto, est également une coproduction ibérique.
Les sociétés espagnoles Morena Films et Telecinco Cinema sont représentées par une superproduction à laquelle elles ont participé et qui fait partie des grands rendez-vous de cette édition du festival canadien : Ché [+lire aussi :
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