13/02/2003 - L'acteur inglese présente sa dernière comédie romantique Two weeks notice où il est, encore une fois, un charmant millionaire

L’argent a toujours son charme. Après avoir interprété un homme riche et fainéant dans About a Boy [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film], Hugh Grant tente à nouveau sa chance et dans son aventure américaine de Two weeks Notice il devient le millionaire George Wade, à la tête de l’une des plus importantes sociétés de l’immobilier newyorkais. Irrésponsable et égocentrique, le fascinant George rend la vie impossible à son nouvel avocat, Lucy Kelson (Sandra Bullock) en la tourmentant à toute heure du jour et de la nuit avec des requêtes l’une plus incroyable que l’autre et qui plus est inopportune.
Un prévisible Happy-End et une interprétation scintillante : les ingrédients d’une comédie romantique, parfaite pour la Saint Valentin.

Dans ce film aussi comme dans Pour un garçon, vous interprétez un homme peu fiable mais très fascinant. Pensez-vous lui ressembler ?
«Je dois admettre avoir fait un grand effort pour représenter le personnage, celui-ci comme le précédent, gâté et superficiel (petit sourire ironique). J’ai du me sacrifier pour plus de trois ans, passant mon temps à musarder et à dépenser l’argent de la façon la plus inconsidérée qui soit».

Vous avez souvent interprété des comédies légères, un choix ou un hasard?
«Je dirais les deux. En réalité je me sens beaucoup plus à l’aise dans la comédie, mais je suis convaincu que faire rire soit bien plus difficile que faire pleurer. La comédie est comme un soufflé il y faut du travail et tout doit être précis à la lettre, sinon quand il sort du four il se dégonfle. C’est la même chose pour la comédie. Pour faire rire une grimace n’est pas suffisante, il faut travailler sur les temps et sur un parfait entrelacement des mots d’esprit et des actions».

Malheureusement ce n’est pas si évident du moment que les prix plus importants sont donnés aux acteurs qui ont fait pleurer…
«A mon avis le prix est décerné au personnage et pas vraiment à l’acteur. Si un des deux a fait pleurer plus que l’autre, il a plus de possibilités de remporter la palme».

Votre co-protagoniste dans le film, Sandra Bullock, est aussi la productrice. Comment avez-vous travaillé aux côtés d’une actrice avec un second rôle si important?
«Plutôt facile je dirais, surtout parce qu’elle m’a fait beaucoup de petits cadeaux et a flatté mon ego disproportionné».

Beaucoup d’acteurs britanniques se prennent une pause du cinéma en travaillant au théâtre, comme s’il s’agissait d’une vacance. Avez-vous l’intention de faire la même chose?

«Personnellement je considère la vacance comme une période de repos et décidément le théâtre n’est pas vraiment un lieu où je pourrais me relaxer. Je le vois plutôt comme un cauchemar».