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Karla Stojáková• Productrice

Producer on the Move 2006 – République Tchèque

par 

Karla Stojáková est impliquée dans la production pour le cinéma et la télévision depuis le temps de la Film Academy à la fin des années 80. Pourtant ce n'est qu'en 2000, qu'elle décide avec son associé de monter sa propre propre maison de production Axman Production. Elle a débuté par des courts métrages et des documentaires et l'année dernière, elle a produit son premier long métrage , Restart, une coproduction entre la République Tchèque et la Finlande.

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Cineuropa : On dirait qu'il y a une nouvelle attitude, et une nouvelle législation, à propos du film en République Tchèque ces derniers temps. Qu'en pensez vous ?
Karla Stojáková : C'est génial que l'Association de producteurs [APA] ait entamé ces changement et j'espère qu'il finiront par débloquer davantage de fonds pour nos cinéastes – la possibilité pour tous de faire un film avec un budget raisonnable, soutenu par le Fonds du film tchèque.
Cela ne signifie pas forcément que toutes les productions [qui demandent des fonds] vont être systématiquement soutenues [par le Fonds]. Mais j'espère que des projets de qualité vont maintenant avoir leurs chances et j'espère aussi que cela va offrir des opportunités pour les cinéastes débutants qui n'ont pas d'expérience mais veulent désespérément produire un film. C'est important d'aider ces personnes à faire leurs premiers pas ; chance dont on n'a pas profité quand on essayait de financer notre premier long métrage, et qu'on a essuyé pas mal de refus. D'un autre côté, on voulait faire ce film et tous les obstacles nous donnaient cette force extraordinaire ; tout du moins pour moi, en tant que productrice, cela m'a donné envie de me battre pour trouver d'autres moyens et d'autres possibilités, ce que j'ai fait. En gros, oui, il y a d'autres moyens de faire des films sans les subventions [de l'État] mais c'est une perte de temps et c'est très difficile.

Où vous situez-vous dans ce nouvel environnement du film ?
À travers ma société de production, j'essaie surtout de découvrir de nouveaux réalisateurs talentueux avec lesquels je peux travailler. C'est important pour moi et je pense que ça l'est également pour bien d'autres personnes en Europe de coopérer. Il y a tout de même des choses qui peuvent être très locales et qui ne peuvent être filmées que comme une production locale où personne d'autre ne peut le faire, faute de compréhension. Mais c'est important que nous fassions des films européens qui sont universellement reconnus. Et cela signifie que vous pouvez très bien avoir un caméraman danois, un réalisateur tchèque, un scénariste polonais et faire le film avec eux. Ces gens-là, individuellement, peuvent apporter la diversité nécessaire pour que le film soit compris partout.

Qu'attendez-vous de votre participation au programme EFP "Producers on the Move" ?
Je suis surtout contente de rencontrer les gens qui ont une expérience semblable à la mienne et de raconter ce que c'est que d'être producteur dans son pays. Des gens qui sont en pleine activité, qui ont déjà un ou plusieurs longs métrages à leur actif et qui en sont d'une certaine manière au début de leur carrière. Je pense que ces gens-là peuvent être mes futurs coproducteurs. Bien entendu, je vais partager avec eux mes projets en développement puisqu'on les a déjà envoyés à l'EFP. J'attends donc de discuter ces projets , qui sait, on finira peut-être par trouver que nous avons beaucoup de choses en commun.

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