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Nicolas Cazalé

Shooting Star 2008 – France

par 

A 30 ans, Nicolas Cazalé surfe sur le succès surprise du Fils de l’épicier [+lire aussi :
critique
bande-annonce
fiche film
]
d'Eric Guirado. Originaire du Lot et Garonne, il compte huit longs métrages cinématographiques à son actif depuis ses débuts en 2003 dans Les chemins de l'Oued de Gaël Morel. A noter aussi dans sa filmographie Le Grand Voyage d’Ismaël Ferroukhi (meilleur premier film à Venise en 2004), Pars vite et reviens tard [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
de Régis Wargnier et Caótica Ana de l’Espagnol Julio Medem.

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Cineuropa: Quelles ont été les étapes décisives de votre début de carrière ?
Nicolas Cazalé: Le grand voyage a été très important dans ma vie d’acteur et d’homme, une aventure qui me permettait de toucher le rêve que j’avais en montant à Paris en tant que jeune comédien. Avant, je travaillais plus dans la souffrance. J’ai aussi beaucoup appris avec Pars vite et reviens tard. Dans un rôle difficile, j’avais le sentiment de repousser une limite face à des acteurs du calibre de José Garcia, un défi que j’avais déjà vécu pour la télévision avec Alain Delon. Quant au Fils de l’épicier, je sentais que le film avait un potentiel, mais je ne m’attendais évidemment pas à un tel succès (350 000 entrées après 22 semaines à l’affiche et relance sur le 23 janvier sur 150 copies).

Comment êtes-vous arrivé sur Caótica Ana ?
Julio Medem n’avait pas trouvé pas l’acteur qu’il cherchait en Espagne, en Italie et en Amérique du Sud. Au bout d’un an, il est venu en France et il a apprécié mon travail. Ensuite, j’ai fait le forcing, je lui ai envoyé les photos de mes peintures, le DVD en anglais du Grand Voyage et je parle assez bien l’espagnol. J’avais un vrai désir d’aller voir ce qui se faisait ailleurs et tout était différent avec une espèce de folie qu’on ne se permet pas en France. Fin février, je vais tourner dans La chanteuse de Tango de l’Argentin Diego Martinez Vignatti (La Marea). Ensuite, j’ai le projet d’incarner le boxeur Victor Young Perez dans un film de Steve Suissa

Quel style de comédien êtes-vous ?
Plutôt instinctif. Certains personnages me ressemblent davantage, mais il ne faut pas tricher et avoir l’honnêteté d’aller chercher en soi. D’autres rôles demandent de l’enquête, une imprégnation ou un apprentissage. Je n’ai pas vraiment de plan de carrière : je choisis mes coups de cœur. En France, le choix est large avec des auteurs comme Tony Gatlif, Claude Lelouch, Claude Miller, Catherine Breillat… Mais je rêve de tourner pour Kim Ki-duk, Kitano ou Kiarostami.

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