27/08/2002

Des images provenant d’un magnétoscope et d’un projeteur numérique sur les écrans de cinéma. La salle parisienne «Le Reflet Médicis» s’est livrée cette semaine à une expérience technique inédite, en projetant en version numérique Pandora d’Albert Lewin, réalisé en 1951 et chef d’œuvre du Technicolor.
Pour les exploitants, il est aujourd’hui quasiment impossible, pour des raisons techniques et commerciales, de trouver des copies ‘argentiques’ complètes et de bonne qualité des films de cette époque. La solution : une projection vidéo avec les cassettes en format numériques utilisées par les télévisions. Pour les cinéphiles pointilleux, les imperfections ne passent pas inaperçues avec un léger scintillement perceptible depuis les premiers rangs, un format un peu plus étroit que l’original et une luminosité parfois insuffisante, en particulier pour les plans en nuit américaine. Par ailleurs, même si la CST (Commission supérieure technique) a autorisé l’expérience, la question des droits à appliquer (vidéo ou cinéma) n’a pas encore été tranchée par le CNC.

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