15/07/2009

Après le succès de Romanzo Criminale [+lire aussi :
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bande-annonce
interview : Michele Placido
fiche film] (film et série télévisée culte), Cattleya s'intéresse de nouveau à un travail littéraire dur et bouleversant, “Educazione Siberiana”, première oeuvre composée directement en italien par le jeune Nicolai Lilin (éditions Einaudi).

"Educazione Siberiana", dont la maison de production présidée par Riccardo Tozzi a vite acheté les droits, est un récit autobiographique où l'auteur évoque son adolescence dangereuse vécue au crépuscule de l'URSS dans le ghetto criminel de la Transnistrie, entre la Moldavie et l'Ukraine, où Staline fit déporter, dans les années 1930, les irréductibles hors-la-loi sibérien. C'est un monde déconcertant, jamais évoqué auparavant, où le crime est régulé par une éthique solide et où les "criminels honnêtes" partagent le même culte pour les armes, la même haine des policiers et des trafics illicites, sans jamais violer leurs codes sacrés : pas de drogue et le plus grand respect pour les handicapés et les vieillards.

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Ce film, qui n'a pas encore trouvé de réalisateur, sera tourné en anglais dans les territoires limitrophes de la zone décrite dans le roman. Le scénario sera composé par Stefano Rulli et Sandro Petraglia (Romanzo Criminale, Nos meilleures années [+lire aussi :
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fiche film]). "C'est un extraordinaire roman sur la modernité, assure Riccardo Tozzi. C'est l'histoire d'un groupe au sein de la société qui a su préserver son identité du tsarisme et du stalinisme mais est en train de la perdre avec la globalisation et l'argent facile. C'est un récit limite et aventureux qui vous transporte et parle à tout le monde".

(Traduit de l'italien)