email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

PRODUCTION France / Belgique

Chantal Akerman tourne La folie Almayer

par 

Dernière ligne droite au Cambodge pour le tournage de la coproduction franco-belge La folie Almayer de Chantal Akerman, adaptation du roman éponyme de Joseph Conrad. Le film qui est le premier long de fiction de la réalisatrice depuis Demain, on déménage (Panorama de la Berlinale 2004) réunit notamment au casting Stanislas Merhar (César de meilleur espoir en 1998 pour Nettoyage à sec et qui a déjà tourné La captive avec Chantal Akerman), la jeune Aurora Marion (de père grec et de mère belgo-rwandaise) et Marc Barbé (Qu'un seul tienne et les autres suivront [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Qu'un seul tienne et les a…
fiche film
]
).

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Ecrit par la scénariste, le scénario retracera la déchéance d’Almayer, un jeune Hollandais parti en Malaisie à la recherche d'un trésor de pirates. Engagé par le roi des pirates, il épouse sa fille, mais malgré sa chance, il ne renonce pas à son but qui se transforme vite en chimère destructrice. Le film a pour cadre une Malaisie sous occupation étrangère, où la révolte gronde comme un peu partout, dans un petit village perdu, loin de tout, qui semble loin de la grande Histoire. Et sur une rivière large et tumultueuse qui jouera un rôle très important dans une histoire qui brasse passion et rêve, racisme et argent, désir d’indépendance et lâcheté, mais surtout l’amour d’un père pour sa fille. Un amour fou. Incommensurable. Un amour qui mènera Almayer à la chute définitive. Il finira comme un roi de tragédie, fou et presque aveugle sous le soleil implacable.

Produit par Patrick Quinet pour Liaison Cinématographique et par la société belge Paradise Films (associée pour l’occasion à Artémis Productions), La folie Almayer bénéficie notamment d’une avance sur recettes de 350 000 euros du Centre National du Cinéma et de l’image animée (CNC), d’un soutien de 465 000 euros du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Communauté française de Belgique, et de préachats de Canal + et CinéCinéma. Démarré le 10 novembre, le tournage se terminera le 24 décembre. La distribution France sera assurée par Shellac, les ventes internationales étant encore en négociations.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy