22/05/2011

Extraits de la conférence de presse ayant réuni ce soir les cinéastes et comédiens primés du 64ème Festival de Cannes, hormis le grand vainqueur Terrence Malick à la discrétion légendaire et l’Américaine Kirsten Dunst, meilleure interprète féminine pour Melancholia, mais qui voulait certainement éviter de revenir sur l’expulsion du Festival du réalisateur danois Lars von Trier

Jean-Pierre Dardenne (Grand Prix avec son frère Luc pour Le Gamin au Vélo [+lire aussi :
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interview : Jean-Pierre et Luc Dardenne
fiche film] - lire le Focus) : "Etre sélectionné en compétition à Cannes, c’est déjà très bien car toute la presse internationale peut voir le film en deux jours. Ensuite le film a été très bien accueilli et en plus, il gagne un prix qui va l’aider. Et faire partie de la famille des Grands Prix aux côtés de Pasolini par exemple, c’est quand même pas mal."

Nuri Bilge Ceylan (Grand Prix ex-aequo pour Il était une fois en Anatolie - article ) : "Ce prix dépasse toutes mes espérances car mon film n’est pas un film facile et je pensais que la projection le dernier jour serait fatigante pour le jury, la presse et le public".

Nicolas Winding Refn (Prix de la mise en scène pour Drive) : "Ce film est un mélange d’Hollywood et de moi qui vient de Copenhague. Ryan Gosling a fait comme quand Lee Marvin est allé chercher John Boorman pour tourner Point Blank aux Etats-Unis. Ce prix va me donner beaucoup de possibilités".

Jean Dujardin (Interprétation masculine pour The Artist [+lire aussi :
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interview : Michel Hazanavicius
fiche film] - article) : "C’est un plaisir d’enfant de recevoir un prix donné par Robert De Niro pour un film très audacieux et plein de culot dont j’ai longtemps pensé qu’il serait impossible à monter financièrement. Mais je n’ai aucun plan de carrière et je ne me dit pas que c’est un passeport pour autre chose."

Maïwenn (Prix du Jury) pour Polisse [+lire aussi :
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interview : Maïwenn
fiche film] : lire l’article et l’interview) : "Je repense surtout à mes débuts. Cela a été comme un escalier, étape par étape. Je mes suis faite toute seule. Et ce n’est pas un hasard si le film se passe à la Brigade de Protection des Mineurs car la maltraitance psychologique et physique a un lien avec mon enfance."

Robert De Niro (président du jury) : "La plupart des membres du jury ont estimé que The Tree of Life avait la grandeur, l’ampleur, l’impact et les intentions qui semblaient correspondre à une Palme d’Or. Pour Melancholia, une petite sanction a été prise contre le réalisateur, mais le film était toujours en compétition. Il faut aussi préciser que le règlement stipule qu’un film ne peut avoir qu’un prix."