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INDUSTRIE France

264 M€ de recettes en 2010 pour les vendeurs internationaux

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Record battu pour les sociétés françaises d’exportation de films qui ont encaissé l’an dernier 264 472 M€ de recettes (+16,8 % par rapport à 2009) selon l’étude annuelle du Centre National du Cinéma et de l’image animée (CNC). Ce résultat cumulé par 24 structures est l’addition de deux sommets depuis la création de ces statistiques en 2004 : 172,6 M€ (+26,1 %) de ventes de longs métrages français (coproductions incluses) et 91,8 M€ (+2,5 %) de productions étrangères.

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Après une période de hausse constante de 2004 à 2007, suivie d’une baisse très nette en 2007 – 2008, les ventes se sont donc relancées. L’explication des professionnels ? Les prix restent très bas, mais les chaînes et distributeurs étrangers ont besoin de films. Cependant, les acheteurs s’orienterait vers des titres de plus en plus typés (très "français") et identifiés (thrillers, films de genre…). Et des arguments de vente sont redevenus essentiels : un réalisateur et/ou un comédien connus, mais aussi un prix dans un festival. La langue anglaise est également un élément facilitateur. Et si les comédies françaises, notamment romantiques, s’exportent toujours difficilement, elles suscitent maintenant un intérêt à l’international depuis le succès européen de Bienvenue chez les Ch’tis [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
. Enfin, les droits de remake commencent à intéresser d’autres territoires que les Etats-Unis, notamment l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie.

A noter que l’activité est de plus en plus concentrée avec trois sociétés représentant 64,2 % des recettes encaissées pour la vente de films français àl’étranger en 2010 (contre 45,8 % en 2007). Et un leader incontestable règne (l’étude du CNC reste anonyme pour éviter des distorsions de concurrence) avec 46,6 % des recettes 2010 de l’exportation de longs métrages nationaux récents. Plus globalement, cinq entreprises ont réalisé plus de 10 M€ de recettes et cinq autres pointent dans la tranche de 1 M€ à 5 M€.

Pour une juste analyse de ces données, il faut prendre en compte l’important décalage entre la signature des contrats et leur paiement : les recettes de l’étude du CNC correspondent en majorité à des ventes effectuées en 2008, 2009 et début 2010. Par ailleurs, ces recettes sont essentiellement des recouvrements de minimums garantis (MG) payés par les distributeurs étrangers.

Pour le détail des territoires d’exportation, voir l’article "La carte du monde des exportateurs français".

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