16/01/2012

Alors que le box-office ne donne au producteur Radim Prochazka et au réalisateur/scénariste Robert Sedlacek aucune raison de se réjouir, ils sont repartis victorieux des Prix de la critique tchèque. Leur road movie sur un cadre d'entreprise probablement corrompu qui fuit avec sa famille, Rodina je zaklad statu, a gagné les prix du meilleur film, de la meilleure réalisation et du meilleur scénario, et il a valu à Simona Babcakova le titre de meilleure actrice dans un second rôle.

Le sombre Poupata [+lire aussi :
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fiche film], premier long métrage de Zdenek Jirasky, nominé dans huit catégories, a gagné deux prix (meilleur acteur grâce à Vladimir Javorsky et meilleure photographie pour le travail de Vladimir Smutny), de même qu'Innocence [+lire aussi :
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interview : Jan Hrebejk
fiche film] du cinéaste nominé aux Oscars Jan Hrebejk. Les critiques ont couronné le comédien de théâtre Hynek Cermak (meilleur acteur dans un second rôle), nouveau à l'écran, ainsi que la Shooting Star 2004 Anna Geislerova (meilleure actrice), qui est ce moment un des visages les plus populaires du cinéma et s'apprête à rallier Sundance pour y assurer la promotion du nouveau film de Bohdan Slama, Four Suns.

Vaclav Kadrnka, dont le film Eighty Letters a fait son avant-première l'année dernière à Berlin, a gagné le Prix du nouveau venu de l'année - le refus du Fonds tchèque pour le cinéma de ne pas soutenir son superbe film lui a attiré beaucoup d'attention.

Le film d'animation rotoscopique Alois nebel [+lire aussi :
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fiche film], candidat tchèque aux prochains Oscars, est reparti avec le prix de la meilleure musique. Pod sluncem tma, de Martin Marecek, a été nommé meilleur documentaire.

Rodina je zaklad statu, qui n'a réalisé que 16 000 entrées à sa sortie l'automne dernier, va être repris au cinéma - on verra ainsi dans quelle mesure les Prix de la critique influencent le box-office.

Ces prix ont été créés l'année dernière pour faire pendant aux vieux Lions du cinéma tchèque. Un des moments-phares de la cérémonie a été la présence du vétéran du cinéma national Ladislav Helge, dont la carrière a été suspendue pendant la période communiste, en 1968.

(Traduit de l'anglais)