06/03/2003 - Bilan négatif pour le premier distributeur français indé-pendant. Alors que la restruc-turation du groupe se poursuit

Publication mercredi 6 mars des résultats 2002 du groupe cinématographique Bac Majestic. En sévère difficulté financière à l’automne, le premier distributeur indépendant français annonce un chiffre d’affaires de 90,8 millions d'euros, en recul de 3, 5 pour cent par rapport 2001.
Ce bilan en demi-teinte entérine la restructuration du groupe qui se désengage de la partie exploitation dont le chiffre d’affaires a baissé de 6,8 à 3,2 millions d’euros. Après la fermeture du multiplexe de Nîmes et les ventes des cinémas de Brest, Lille et l’Elysée-Biarritz à Paris, Bac Majestic compte céder en 2003 ses salles de Douai et Toulon.

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Du côté de la distribution (Bac Distribution) et du catalogue qui représentent 94 pour cent de l’activité, le groupe enregistre une hausse de 1,9 pour cent obtenue grâce à la bonne santé de l’activité vidéo de sa filiale Wild Side (+74 pour cent et 15,7 millions d’euros).De même, les départements coproduction et distribution à l'étranger ont progressé de 9,2 pour cent à 3,3 millions d'euros En revanche, la distribution des films en salles et à la télévision perd du terrain malgré les bons scores de 8 femmes [+lire aussi :
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Une tendance négative qui révèle au grand jour le douloureux réajustement auquel est confronté Bac Majestic depuis sa séparation en octobre avec StudioCanal qui a repris seul en octobre Mars Films et laissé Bac Majestic unique maître de Bac Films: sur les neuf premiers mois de l’année 2002, Bac Majestic avait réalisé 20 pour cent de hausse dans la distribution en salles et le résultats sur 12 mois est désormais à la baisse. Mais le groupe ne baisse pas les bras et mise actuellement sur plusieurs sorties-phares: 18 ans après Coline Serreau, Ni pour, ni contre (Bien au contraire) de Cédric Klaspich, Stupeur et tremblements d'Alain Corneau et Adaptation de Spike Jonze avec Nicolas Cage et Meryl Streep.