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PRODUCTION France

Fin du cycle de croissance

par 

- Après un 2001 record la production française diminue en 2002 alors que les coprod-uctions sont à + 20 pour cent

Après une année 2001 record, la production cinématographique française a légèrement reculé en 2002 avec 200 films agréés (204 en 2001), dont 163 d’initiative française, selon les chiffres révélés mardi 11 mars par David Kessler, le directeur général du Centre National de la Cinématographie.

Un des éléments marquant des statistiques: la hausse de 20 pour cent des coproductions avec des partenaires étrangers avec 94 films en 2002. 24 pays différents ont investi 182,47 millions d’euros dans 57 coproductions majoritairement françaises et 37 minoritaires. Et ce développement des coproductions profite surtout aux films d’initiative française pour lesquels les apports étrangers ont augmenté de 30 pour cent en 2002, atteignant 79, 8 millions d’euros. Au premier rang des partenaires financiers des longs-métrages français figure toujours la Belgique avec 15 coproductions, suivie par la Grande-Bretagne et l’Allemagne (respectivement 10 et 9) à la hausse, l’Italie restant stable (9 coproductions). En revanche, les investissements espagnols chutent de 11 films en 2001 à 3 en 2002.

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Cependant, ces bonnes nouvelles venues d’Europe ne suffisent pas à masquer les indices de dégradation qui affectent la production française qui amorce une redescente des sommets de 2001. Ainsi, les investissements ont diminué au total de près de 5 pour cent, reculant jusqu’à 860,7 millions d’euros. Une baisse qui coïncide avec diminution des pré-achats de la chaîne cryptée Canal+, le principal soutien du cinéma français: environ 123 millions d’euros engagés en 2002 contre 153 en 2001 et 10,6 pour cent de films pré-achetés en moins.
Malgré des apports à la hausse des chaînes publiques en clair et la richesse du renouvellement de la production (67 premiers films), 2002 marque un coup d’arrêt de la croissance des financements, une première après cinq ans d’expansion rapide (501 millions d’euros d’investissements en 1996).

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