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DISTRIBUTION République tchèque

Du retard dans la numérisation des classiques tchèques

par 

- Le projet de restaurer grâce au numérique jusqu'à 200 films risque d'être retardé, les administrateurs des subventions Norway Grants ayant demandé qu'il y soit ajouté plusieurs mises à jour

Après la projection d'une version restaurée et numérisée de Marketa Lazarová au Festival de Karlovy Vary 2010 (suivi cette année par Fireman's Ball), le débat concernant la restauration grâce au numérique d'une série de classiques tchèques (tchécoslovaques) a pris de l'élan. Les Archives cinématographiques nationales ont sollicité le soutien financier de Norway Grants pour un projet qui aboutirait à la restauration et la numérisation de jusqu'à 200 films. Le million d'euros demandé devrait aider à restaurer un premier lot de 15 titres.

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Bien que le point de départ envisagé pour les financements fût initialement mars 2013 (pour une échéance prévue en 2016), il risque d'être reporté. En effet, le projet doit être ratifié à l'unanimité par les pays bailleurs de fonds, or cette étape est encore en cours. Selon le Ministère des Finances tchèque, qui supervise le projet (dont la numérisation n'est qu'une partie), le processus de ratification devrait se terminer avant la fin décembre ou le début du mois de janvier, mais même dans ce cas, sa mise en oeuvre pourrait avoir du retard, car il est possible que les manuels d'instruction ne soient pas livrés à temps.

Parmi les oeuvres sélectionnées dans le cadre de cette vaste opération de restauration figurent et des grands classiques du cinéma tchécoslovaque, et des travaux moins importants qui ont été réclamés par des chaînes de télévision. Après les deux films sus-mentionnés, 15 autres vont suivre dont la reconstruction va également être confiée au studio de post-production pragois UPP.

Michal Bregant, directeur des Archives cinématographiques tchèques, évalue le rythme de la restauration à cinq films par an au maximum. Il a fallu trois mois pour restaurer Marketa Lazarová, celui de Miloš Forman a pris six semaines.

Les subventions Norway Grants sont actuellement, pour Bregant, le seul moyen de réaliser ce projet compte tenu de l'état des finances du pays.

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(Traduit de l'anglais)

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