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BOX-OFFICE Espagne

Le cinéma espagnol réalise sa meilleure part de marché en 27 ans

par 

- Les productions nationales recueillent 17,9% des recettes et obtiennent en valeur absolue le meilleur score de leur Histoire : 106M €

Le cinéma espagnol commence l'année 2013 sur d'excellentes nouvelles : en 2012, il a recueilli 17,9% des recettes, ce qui représente la part de marché la plus élevée de ces 27 dernières années, et la somme la plus élevée de son Histoire en valeur absolue (106 millions d'euros). Ces résultats sont dus principalement aux excellentes performances des films Lo imposible [+lire aussi :
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et Las aventuras de Tadeo Jones [+lire aussi :
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en octobre et novembre – mois pendant lesquels la part de marché est montée à 40,4%, avec 55,6% en octobre. 

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Les grands acteurs de ce succès, les films sus-mentionnés ainsi que la comédie romantique Tengo ganas de ti [+lire aussi :
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, ont réalisé respectivement 40,5, 18 et 12 millions d'euros de recettes. Les gains du cinéma espagnol en 2012, soit 106 millions d'euros, ont dépassé les 104 millions d'euros de recettes de 2009 (l'année d'Ágora [+lire aussi :
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et Cellule 211 [+lire aussi :
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) pour devenir l'année la plus fructueuse de l'Histoire du cinéma espagnol.

On note une tendance  la baisse du nombre de tournages entrepris en Espagne en 2012. Après les 15% de tournages en moins enregistrés en 2011 par rapport à 2010, on a compté en 2012 163 tournages, ce qui représente une nouvelle diminution de 5%.

De nouveau, une grande partie des recettes du cinéma espagnol sont attribuables à un seul film. À l'instar d'El orfanato [+lire aussi :
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, Torrente 4
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et Ágora par le passé, en 2012, c'est Lo imposible de J. A. Bayona qui a dominé le marché, avec 38% du total des entrées. Ce phénomène témoigne de l'absence en Espagne d'une classe moyenne de films capables d'obtenir de bons résultats de manière fiable, ce qui pour les analystes est un des points faibles du cinéma espagnol. L'approche est nuancée par Pedro Pérez, le président de la fédération de producteurs FAPAE : "Comme tous les ans, dans tous les pays, il y a eu des films-moteurs qui ont fait grimper nos recettes".

En 2012, beaucoup moins de productions nationales (8 contre 17 en 2011) ont dépassé les 2 millions d'euros de recettes, ce qui témoigne de la forte concentration de l'intérêt sur les trois titres précités. 

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(Traduit de l'espagnol)

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