03/06/2013 - Dans son nouveau film, le cinéaste danois, après avoir dit "j'ai décidé de m'abstenir de toute déclaration publique et de me concentrer sur mes films", se penche sur le digressionnisme

"…En conséquence, à partir de maintenant, j'ai décidé de m'abstenir de toute déclaration publique et de me concentrer sur mes films", avait dit le cinéaste danois Lars von Trier le 5 octobre 2011, après l'interrogatoire policier voulu par le procureur de Grasse suite à une possible violation de la législation française sur la glorification des crimes de guerre commise pendant la conférence de presse cannoise de Melancholia [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Lars von Trier
fiche film].

Depuis, Von Trier n'a pas pipé mot, mais la société de production danoise Zentropa Entertainments et la société de ventes internationales TrustNordisk ont assuré la présence de son prochain film, Nymphomaniac, sur le marché grâce à une campagne marketing puissante comprenant la publication d'une affiche promotionnelle, la mise en place d'un site, le dévoilement des premières photos du tournage, l'annonce des avant-premières du film et à présent la création d'un nouveau style publicitaire, le "digressionnisme".

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Nymphomaniac [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Louise Vesth
fiche film] emprunte sa structure à la littérature : le film se compose de huit chapitres qui formant deux tomes. Le premier s'intitule "Le parfait pêcheur" et le dernier "L'arme à feu". À partir du mois de juin, des extraits de ces chapitres vont être publiés en exclusivité dans des journaux sélectionnés du monde entier : ces avant-goûts comprendront un intitulé, une photo et un court résumé, "pour dévoiler de manière joueuse les différentes couches de l'univers du film". 

(Traduit de l'anglais)