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FESTIVALS Espagne

Le cinéma espagnol se réfugie à Toronto

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- L'événement canadien présentera les nouveaux films d'Alex de la Iglesia, Manuel Martín Cuenca, Oskar Santos, Ventura Pons et Juan Cavestany, entre autres

Le cinéma espagnol se réfugie à Toronto

Malgré l'intérêt limité qu'il a suscité cette année dans les trois grands festivals européens (Cannes, Venise et Berlin), le cinéma espagnol a un excellent nouvel allié dont la fidélité s'est confirmée ces dernières années : le Festival de Toronto, qui ne met pas les films en compétition et répond au mouvement progressif mais net de la production espagnole vers le marché international.

Les titres espagnols qui seront présentés à l'imminente nouvelle édition de l'événement canadien sont extrêmement variés, allant du cinéma expérimental au film d'aventures familial en passant par la comédie, le thriller, le documentaire et les films coproduits avec d'autres pays de langue espagnole.

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Une des sélections qui suscitent le plus d'impatience est sans nul doute le nouveau film d'Alex de la Iglesia, Las brujas de Zugarramurdi, qui sera projeté à Toronto en avant-première mondiale avant de rallier San Sebastian, qui l'a programmé hors-compétition. Le film, produit par Enrique Cerezo et interprété par Carmen Maura, Hugo Silva, Mario Casas et Carolina Bang, représente pour le réalisateur basque un retour à ses origines –  et une nouvelle occasion d'être invité à Toronto après déjà sept visites.

Les ventes internationales de Las brujas sont assurées par Film Factory Entertainment, qui amène également à Toronto Caníbal, de Manuel Martín Cuenca, et Zipi y Zape y el Club de la Canica d'Oskar Santos.  Comme le film d'Alex De la Iglesia, ces deux titres seront ensuite présentés à San Sebastian : le premier concourra pour le Coquillage d'or, le deuxième sera projeté dans le Vélodrome.

De Caníbal, le réalisateur originaire d'Almeria fait d'Antonio de la Torre le grand héros : l'acteur y incarne un couturier qui, pendant son temps libre, mange de la viande humaine. Le deuxième long métrage de Santos porte quant à lui sur le grand écran une des bandes dessinées les plus populaires d'Espagne en s'inspirant de classiques comme Les Goonies et Harry Potter. Les deux films ont été produits par Mod Producciones.

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, où il imagine dans le style unique et expérimental qu'on lui connaît la rencontre de Casanova et du Comte Dracula. C'est une approche tout aussi éloignée du cinéma commercial, mais plus bizarre et humoristique, que propose Juan Cavestany dans Gente en sitios, où il évoque la crise économique, sociale et éthique que traverse son pays.  Ce projet très différent des films qu'il a produits jusqu'ici avec Apaches Entertainment est décrit par son producteur Enrique Lavigne comme "la peinture féroce, surréaliste et polaroïde d'une Espagne malade et lyrique jusqu'au trognon".

Alberto Morais, dont le premier film, Las olas [+lire aussi :
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, a gagné en 2011 le Festival de Moscou, propose à présent Los chicos del puerto, que Diana Sánchez, la programmatrice du Festival de Toronto, qualifie de  "délicieux bijour néo-réaliste". Le film s'intéresse à des enfants qui vivent dans une zone marginale de Valence.

Ventura Pons, un des réalisateurs les plus prolifiques du cinéma espagnol (avec 25 longs métrages au total, 8 depuis 2006), présentera à la kermesse canadienne Ignasi M.. Ce film, qui marque son retour au documentaire (le genre avec lequel il a commencé sa carrière en 1978), est "un nouveau portrait officiel positif, porteur d'espoir" dont la figure centrale est le muséologue charismatique et plein de contradictions Ignasi Millet.

La délégation espagnole au 38ème Festival de Toronto est complétée par les coproductions Enemy du Québecois Denis Villeneuve, Libertador du Venezuélien Alberto Arvelo et Gloria du Chilien Sebastián Lelio.

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